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[Appartement 1] Ahem. (Jan Lyons)

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Message par Akiro Lynn Dim 1 Oct - 22:20

[Appartement 1] Ahem. (Jan Lyons) YIkyVnk
Ahem.
feat. une inconnue et jan
Akiro manque un peu d’inspiration, ces temps-ci. S’il la cherchait bien, il pourrait la trouver, mais il s’est toujours dire que se forcer gâchait son écriture.
Il enfile une veste, enfonce sa clé dans une poche de son pantalon d’où elle ne pourra pas tomber, et sort tranquillement de son appartement. Aujourd’hui, il va se rendre au parc. Il est certain qu’une promenade dans un décor naturel lui apportera toute l’inspiration du monde, et si ce n’est pas le cas, ça le reposera certainement, et ne pourra pas lui faire de mal.
Sans se presser, il descend les escaliers, se demandant s’il va plutôt se promener dans le parc, ou choisir un coin d’herbe où s’installer. Il regrette un peu de ne pas avoir emmené son carnet pour prendre des notes, mais il se dit qu’après tout, il sort aussi pour se nettoyer l’esprit, et que les meilleures idées restent toujours gravées en lui.
Passant par le premier étage, il ne peut pas se retenir de jeter un coup d’œil vers la porte de l’appartement de la personne qui l’inspirerait le plus au monde s’il ne se retenait pas d’écrire un roman à son sujet, et est surpris d’y trouver une jeune fille qu’il ne connaît pas, en train de poser ce qui ressemble à une lettre sans enveloppe sur le paillasson.  Il s’arrête sur le coup, et la fixe sans même le réaliser, pris par surprise.
Que ce soit un sixième sens, ou qu’il ait fait du bruit, elle sent sa présence et se retourne pour le regarder. Elle rougit immédiatement, et fuit son regard, en jetant un dernier sur le papier qu’elle vient de déposer, avant de s’enfuir à toute vitesse, courant presque.
« Quelqu’un avait dû laisser la porte d’entrée ouverte », se dit-il, mais il ne porte même pas attention à sa propre pensée. Sans même y réfléchir, il se dirige vers la fameuse porte, et sans se pencher, observe la lettre mal posée sur le sol.
Il peut voir de là où il est qu’elle est faite d’une écriture maladroite, féminine en effet mais presque trop enfantine.  Il se demande de quoi il peut bien s’agir, d’autant plus que la jeune fille ne semble même pas avoir tapé à la porte ; mais au fond, il sait très ce que cette lettre dit, et meurt d’envie de la déchirer.
Il se retourne afin de s’assurer que personne ne l’observe, puis se penche pour la ramasser. Elle est pliée en deux, à l’envers semblerait-il, et alors qu’il l’attrape, elle se déplie tout simplement.
Salut Jan ! <3, dit la lettre.
Un frisson désagréable parcourt les épaules du rouquin. Ah, quelle insulte ! Ah, quelle horreur ! Il n’a pas envie de la déchirer, il a envie de la brûler. Ah, mon Dieu ! Salut Jan ! Avec un cœur ! Pas de virgule ! Mais elle sait à qui elle s’adresse ? Fronçant presqu’exagérément les sourcils, il continue sa lecture.
Je sais que tu n’as pas fait très attention à moi, blablabla, je pense qu’on a une occasion de construire quelque chose. Il grimace. Tu me plais énormément et je crois que je suis amoureuse de toi. Ah ! Bah ! Akiro a envie de crier son dégoût. Mais qui est-elle ? Pour qui se prend-t-elle ? Elle ne peut même pas faire l’effort de correctement écrire sa lettre. Et puis, ces choses, ça se dit en face. Elle ne le pense pas vraiment ! Si elle pense que ça peut se dire à l’écrit, c’est qu’elle n’est pas réellement amoureuse. Sous le charme, tout simplement. Et elle se croit la seule ?
La lettre ne se termine pas là. Il est absolument furieux, mais au cas où quelqu’un passe par là, il fait de son mieux pour cacher sa colère. Ses sourcils sont froncés comme jamais, cependant, alors qu’il parcourt la lettre des yeux.
Soudain, la porte juste devant lui s’ouvre. Son cœur s’arrête de battre une seconde.
Il lève la tête, et se trouve face à Jan.
« … merde. »
Il ne voit pas comment il pourra justifier ça.
Il replie rapidement la lettre entre ses mains, et le regardant, sourit avec les dents, sans même tenter de cacher sa gêne. À ce stade-là, ce serait ridicule. Mais à ce stade-là, il pourrait essayer de dire quelque chose, aussi, mais il ne le fait pas.
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Message par Jan Lyons Dim 1 Oct - 22:45


Ahem.
FT. AKIRO LYNN
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14h11.
Jan a quelques courses à faire au supermarché, mais il ne va pas sortir à 14h11. Encore quatre minutes, et ça devrait être bon.
Il est pourtant prêt à sortir. Il est entièrement habillé, chaussé, parfaitement coiffé, et s’il se maquillait, il aurait les yeux de chat parfaits. Ah, ça, il est sûr qu’il rendrait ça à la mode, s’il commençait à se maquiller. Il saurait parfaitement aller avec n’importe quel style.
Mais il n’a pas envie de commencer à se maquiller. Il se voit mal s’apprécier dans le miroir avec de l’eyeliner. La masculinité, ce n’est pas si mal.
Après tout, de masculinité, sa tenue actuelle n’en manque pas. Il n’a rien de plus viril que quelqu’un de mal habillé. Jan prend habituellement très soin de ses tenues, afin d’avoir l’air constamment parfait, mais depuis l’apparition d’un magnifique petit bracelet, il se doit de porter des tenues plus amples, et drôlement moins à la mode, plus du tout classy.
Ça ne lui va pas mal, les pantalons de jogging avec des t-shirts amples. On dirait qu’il le fait exprès. Bien sûr, il ne porterait pas n’importe quel haut avec de pareils pantalons, il choisit tout avec attention – mais il n’aurait pas initialement fait le choix de sortir régulièrement en bas de jogging ample. Au moins, c’est confortable, se dit-il, et puis, il sait très bien que même comme ça, il sait avoir l’air « stylé ».
Il attend, assis sur son canapé, que le temps passe. Il n’a rien à faire pour s’occuper ; il attraperait bien un carnet pour griffonner, mais s’il s’y met, il aurait peur d’encore rater l’heure exacte. Faute de quoi, il réfléchit, et différentes pensées traversent son esprit, certaines lui disant de finalement ne pas y aller, d’autre d’y aller maintenant, d’autres encore qu’il lui faut absolument attendre.
14h15.
Parfait. Jan se lève, et ni une ni deux, se dirige vers la porte. Il enfonce sa clé au fond de sa poche de pantalon afin de s’assurer qu’elle ne tombe pas, et ouvre la porte d’un coup sec, déterminé à s’en être allé à l’heure exacte.
Il s’arrête brusquement et sursaute lorsqu’il se trouve face à quelqu’un, et plus exactement, un rouquin qu’il connaît très bien. Il se retient de faire un pas en arrière, et regarde Akiro dans les yeux, sentant bien qu’il ne s’attendait pas à ce qu’il ouvre – effectivement, il ne pouvait pas savoir, mais qu’est-ce qu’il fout là ?
Il observe rapidement la scène – bon. Akiro, il tient une lettre dans les mains. Il était visiblement en train de la lire. Elle était sur le pas de la porte, c’est ça ? Et lui l’a lue parce qu’il est trop curieux.
Bon. Il ne peut pas lui en vouloir. Il aurait définitivement fait la même. Mais c’est assez surprenant de la part de quelqu’un comme Akiro, qui est habituellement plus respectueux de la vie privée d’autrui, assez contrairement à lui-même – il doit y avoir un autre élément à l’histoire ; c’est sûrement le cas.
Conservant son habituel air neutre, il analyse l’expression de son ami, sans que ça ne l’avance particulièrement ; il est gêné, ça c’est sûr, et il ne sait pas quoi dire. Voyons.
Jan incline la tête légèrement de côté, le regardant toujours, comme constatant seulement sa présence, et dit :
« Yo. »
Il baisse ensuite les yeux vers la feuille qu’il tient dans les mains, et la pointe du doigt, ajoutant, sans vraiment laisser le temps à son interlocuteur de répondre :
« C’est pour moi, ça ? »
C’est raté pour l’heure exacte, mais c’est tant pis. Il n’y pense même pas. Voilà qu’il a été surpris, et une surprise, pour Jan, ne peut jamais être désagréable, surtout quand elle implique la seule personne au monde pour qui il ressente un minimum de sympathie.

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Message par Akiro Lynn Lun 2 Oct - 18:32

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Ahem.
feat. jan
Il y a quelque chose d’étrange avec la manière dont Jan s’habille, depuis un certain temps. Ça lui va très bien, ce n’est pas là le problème – Akiro se demande juste si ses vêtements lui plaisent ainsi.
Que ce soit quand ils étaient plus jeunes, ou alors qu’ils venaient de se retrouver à l’intérieur du programme, le blond s’habillait d’une manière beaucoup plus classique, et recherchée. S’il n’a rien contre les vêtements plus amples et apparemment plus confortables qu’il porte à présent, le rouquin s’en étonne, et se retient depuis des jours de lui demander pourquoi ce changement – il s’en retient parce qu’il ne voudrait pas le gêner, parce qu’il ne voudrait pas sembler faire attention à ce genre de détails, et parce qu’il se dit qu’après tout, Jan doit très bien savoir ce qu’il fait.
Peut-être qu’il a fait le choix de changer un peu maintenant qu’il vit à Newwell City.
« Hmm… »
Akiro en doute, mais il ne voit pas d’autre raison.

« Yo. », dit simplement Jan.
Est-ce qu’Akiro rougit encore un peu plus ? Akiro rougit encore un peu plus. Il oublie, parfois, que même au travers de ses actions et paroles les plus simples et classiques, son ami a une aura qui lui est particulière, et fait battre son cœur un petit peu plus vite.
Il suit du regard le mouvement de sa main, et regarde la lettre qu’il serre encore entre les siennes, quand le blond ajoute :
« C’est pour moi, ça ? »
« Je vais mourir », se dit-il. Il va mourir. Il s’est sûrement déjà senti plus gêné auparavant, mais il a l’impression qu’il est plus gêné qu’il ne l’ait jamais été – comment, bon Dieu, comment va-t-il se justifier ?
Définitivement rouge, il tend le papier sans un mot, levant simplement les yeux pour regarder droit dans ceux de celui qui lui fait face.
C’est étrange, mais quand il le regarde dans les yeux, il se sent un peu plus à l’aise, un peu plus confiant. Il se dit que finalement ce n’est pas grave, qu’il peut s’en sortir, qu’il lui suffit de répondre normalement, et que tout ira bien – Jan ne le connaît que trop, de toute manière, pour se méprendre des plus simples et idiotes de ses actions. Alors, plus rapidement qu’il s’en soit cru capable, il répond donc :
« … C’était sur ton paillasson, donc oui, je suppose. »
Il rit nerveusement. Il s’en sortira, c’est vrai ; mais il aimerait tant être un jour l’égal de Jan, plutôt que quelqu’un qu’il doit constamment pardonner pour sa maladresse… Quoique. Il ne voudrait pas être l’égal de Jan. Ce serait une insulte. Comme cette lettre, d’ailleurs, maintenant qu’il y pense – il n’aurait pas dû lui donner, il aurait dû partir avec, et prétendre n’avoir rien vu ni fait. Trop préoccupé par sa gêne d’être attrapé la main dans le sac, il avait oublié que cette atroce lettre ne mérite pas d’être lue, en tous cas par la personne qui la tient à présent entre ses mains.
« En fait, je ne lis pas tout le temps ton courrier. C’est que j’ai vu la personne qui l’a écrite la poser, et je n’ai pas pu m’empêcher… »
Il se passe la main dans les cheveux, hésitant un instant. Il a un peu honte de ce qu’il a fait, mais il se pense pardonnable – tant que ça n’est arrivé qu’une fois, n’est-ce pas ? Au pire, se dit-il, les amis se font parfois de mauvaises blagues – mais est-ce une mauvaise blague ?
« … Désolé. », termine-t-il.
Il se retient de faire une remarque sur la mauvaise écriture de cette lettre. Une part de lui aimerait montrer tout le respect qu’il a pour Jan, mais une autre lui rappelle que c’est atrocement mal placé, et que s’il veut être gênant, c’est exactement la chose à faire. Alors il inspire, puis expire, et se demande ce que celui qu’il aime va lui répondre afin de le laisser s’enfuir et se cacher pendant les quinze prochains jours, ou années.
Parce que regardez-le, ce blond, avec son air calme et neutre, qui reçoit des lettres d’amour et semble n’en avoir rien à faire – évidemment qu’il l’aime, et des lettres comme ça, il en a entamées et brûlées, avant de se décider qu’il lui dirait en face, un jour. Peut-être. Pas.
De toute manière, il ne serait qu’un autre.
Akiro se demande bien quel genre de personne Jan aime, et si Jan aime quelqu’un. Ce doit être une personne fantastique, si elle le mérite – il ne sait pas s’il en est jaloux, ou impressionné. Parce qu’elle doit bien exister, n’est-ce pas ? Akiro a toujours aimé Jan. Il ne sait pas que c’est possible, de vivre sans aimer.
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Message par Jan Lyons Lun 2 Oct - 23:31


Ahem.
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Jan attrape le papier qu’on lui tend, et le parcourt du regard. Hm. C’est moche.
Il relève les yeux pour observer Akiro, attendant sa réponse, qui, il le sait, viendra avec un peu de latence – il doit se faire les pires des idées, en cet instant même, et s’imaginer que c’est la fin du monde, d’avoir été trouvé en train de lire cette lettre. Il le regarde dans les yeux, et attend. Il ne prétend pas sourire, mais a un air calme, et si ses lèvres ne bougent pas, ce sont ses yeux qui sourient ; il ne se sent pas mal, en cet instant même. La situation l’amuse un peu, et il ne trouve pas désagréable de voir comment la personne qui lui fait face va essayer de se dédouaner.
« … C’était sur ton paillasson, donc oui, je suppose. », répond-t-il.
Jan sourit, pour de bon cette fois-ci. Il est rare que quelqu’un provoque une telle réaction chez lui – à vrai dire, il n’y a qu’Akiro qui sache faire ça. Il ne sait pas pourquoi, mais il trouve que l’attitude et les paroles de ce garçon sont bien plus intéressantes et mieux pensées que celles de quiconque. Akiro est trop angoissé, c’est un fait, et c’est parfois un peu gênant, mais Jan le connaît par cœur, plus encore qu’il ne connaît tous les autres, aussi trouve-t-il un certain plaisir à deviner ce qu’il va ressentir – qui plus est, il a l’impression que lui-même le comprend un peu mieux que la majorité de la plèbe, qu’elle qu’en soit la raison, et ça ne rend leurs échanges que plus agréables. C’est rare, que quelqu’un comprenne bien Jan. À vrai dire, c’est habituellement impossible ; une partie de lui déteste qu’Akiro ait ce savoir, et rentre dans une colère noire à chaque fois que ça se montre – alors qu’il est persuadé l’apprécier.
« En fait, je ne lis pas tout le temps ton courrier. C’est que j’ai vu la personne qui l’a écrite la poser, et je n’ai pas pu m’empêcher… », ajoute-t-il.
Comme s’il se rappelait soudainement de l’existence de la lettre qu’il tient entre les mains, il la regarde à nouveau, et perd son sourire. Il serait temps qu’il se concentre sur ce qu’elle dit.
Mais ce n’est pas ce qui importe à cet instant. Il relève la tête vers l’origine du son de la voix qui dit :
« … Désolé. »
Le blondinet remue la tête, un léger sourire de retour sur ses lèvres. Immédiatement, il répond :
« T’en fais pas. Moi je lis ton courrier. »
Il regarde son interlocuteur droit dans les yeux, l’espace d’un instant, de son air le plus calme et sérieux qui soit ; et quand il a assez vu de la confusion dans son regard, il tire la langue, et ajoute :
« Mais non, va. Mais en tous cas, je m’en moque pas mal tu aies lu ce truc. Essaie juste de m’éviter une attaque cardiaque, je suis sensible, tu sais. »
Avec ce léger sourire sur les lèvres, il baisse à nouveau les yeux vers le fameux papier, et cette fois-ci s’attarde un peu plus sur sa lecture.
Salut Jan ! <3
Il fronce légèrement les sourcils.
« Beerk ! Mais c’est qui ? »
Il parcourt rapidement la lettre, et c’est un peu théâtralement qu’il se sent une envie de vomir soudaine. Il en lit la signature, et ne cache pas sa grimace.
« Ah… »
Il ferme les yeux un instant. Ce n’est clairement pas la première fois qu’il reçoit une lettre de ce genre, mais celle-là est d’autant plus désagréable qu’Akiro l’a lue avant lui – peut-être que finalement, ça le gêne vraiment qu’il ait fait ça. Mais c’est la faute de cette fille, pas la sienne ; il se sent un peu ridicule. Il n’a pas demandé, à les recevoir, ces stupides lettres… Si c’était pour ne plus les recevoir, il deviendrait bien renfermé, méchant peut-être, et mal habillé… ah, il l’est déjà.
Ah ! Mais qu’en penserait Akiro ?
« Bah, ça, on s’en fout. »
Non.
Bon.
« Si. »
Bon.
Il regarde légèrement de côté, et force un petit rire.
« C’est un massacre. »
Il regarde son interlocuteur dans les yeux. Calmement, il ajoute :
« Je crois que tu m’en écrirais une largement mieux. Non ? »
Il sourit. Plus sérieusement, d’ailleurs, ça fait longtemps qu’il n’a pas lu quelque chose qu’Akiro a écrit. Manquerait-il d’inspiration ces derniers temps ? Il est habituellement très bon écrivain, et c’est une partie de ce qui le rend intéressant ; l’écriture est un art, et Jan peut reconnaître que lui le maîtrise parfaitement. Lire ce qu’il écrit est toujours agréable, et l’est d’autant plus quand il se rappelle que c’est lui qui l’a écrit, d’ailleurs, il ne sait pas pourquoi.
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Message par Akiro Lynn Mar 3 Oct - 16:41

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« T’en fais pas. Moi je lis ton courrier. », répond Jan.
Il blague. Akiro sait qu’il blague. Mais c’est son air sérieux qui est troublant ; le rouquin ne comprend pas comment il fait. À chaque bêtise qu’il dit, il le croit un instant, ne pouvant s’en empêcher, tant il semble honnête, mais ce qui le rend confus au final, c’est ce regard direct et calme, qui lit directement dans ses yeux, et semble le traverser.
Probablement se demandant si son interlocuteur croit vraiment à de telle bêtises, le blondinet tire la langue, et ajoute :
« Mais non, va. Mais en tous cas, je m’en moque pas mal tu aies lu ce truc. Essaie juste de m’éviter une attaque cardiaque, je suis sensible, tu sais. »
Akiro pouffe, et répond, comme par politesse, malgré son humeur exagérément bonne étant donné la situation, que « D’accord, d’accord, j’éviterai. Si tu mourais 15 ans plus tôt que prévu, je m’en sentirais coupable. »
C’est si bête, quand Jan tire la langue, mais c’est si adorable, en même temps. Venant de quelqu’un de toujours si sérieux et si adulte, une action aussi enfantine, et pourtant réfléchie, ne manque pas de charme à son goût. Il ne fait que tirer la langue pour appuyer son humeur, se moquer un peu de lui, peut-être, mais Akiro n’a que plus envie de le tenir dans ses bras à chaque fois.
Quand Akiro n’a-t-il pas envie de tenir Jan dans ses bras ? Il se dit parfois qu’il exagère, qu’il a un problème, peut-être ; ça ne devrait pas être normal d’aimer quelqu’un comme ça – d’autant plus quand la personne ne nous aime clairement pas, et ne nous fait que la politesse de nous apprécier.
Sur ce, Jan lit enfin la lettre qu’il lui a donnée. Il fronce les sourcils, et Akiro se ronge les ongles ; elle ne vient évidemment pas de lui, mais être devenu la personne qui lui faisait passer cette insulte d’une lettre le fait se sentir coupable, et atrocement désolé. Il se dit que s’il avait été un bon ami, il l’aurait détruite avant qu’il puisse la lire – mais peut-être eut-ce été s’il eut été au service de Jan, et pas seulement un bête collègue qui lit les mots qui lui sont adressés.
Akiro se sent un peu au service de Jan. Pour lui, la Terre entière est au service de Jan ; et ce n’est pas seulement parce qu’il l'admire tant. Jan se joue si bien de ceux qui l’entourent, qu’ils sont tous un peu ses sbires sans le savoir. Akiro se sent parfois un peu nul d’être tombé sous son charme, comme tant d’autres – mais en même temps, il ne le regrette pas. C’est qu’il le mérite, après tout.
« Ah… »
Il grimace. Il est clair que la lettre lui déplaît. Au moins, sur ce point, ils sont d’accord ; Akiro est même un peu rassuré. Il n’aurait pas tout à fait bien vécu que son ami apprécie recevoir ce type de lettre ; aussi fier et hautain qu’il se donne l’air, celui qu’Akiro aime ne peut pas tant chercher la validation de ses pairs. Tout ce qu’il veut, c’est qu’on le laisse tranquille, il le sait ; et n’est-ce pas bien pour ça que ses réponses sont toujours aussi parfaites ? Pour que la personne face à lui n’ait rien d’autre à faire que se taire ?
Jan semble un peu gêné à présent, quand il dit :
« C’est un massacre. »
C’est pourtant une déclaration claire et nette, et Akiro sursaute, surpris par tant d’honnêteté. Il a envie de répondre qu’il est bien d’accord, ou quelque chose de ce genre, mais il a peur de sembler un peu trop enthousiaste.
Imaginons que Jan ait aimé cette fille – peut-être trouve-t-il un charme à sa maladresse, peut-être Akiro l’a-t-il jugée trop négativement trop vite – à quel point aurait-il été malheureux ? Il sait que c’est quelqu’un d’autre que lui qu’il aime, mais il ne veut pas savoir, il ne veut pas en entendre parler, il ne veut pas prendre en compte cette fille comme vivant dans le même univers que lui. S’il s’agit d’assumer les sentiments de Jan, Akiro préfère vivre dans son propre univers, celui qu’il imagine ; celui qu’il façonne comme il souhaite, qu’il façonne comme il aime, à l’image de ce qu’il ne sait que trop bien de la seule personne qu’il veut réellement y voir ajoutée.
Mais Jan, qui le regarde dans les yeux, semble parfaitement calme, et intouché par le message de cette lettre. Si ce n’est pour sa grimace dégoûtée à la vue de sa maladresse, il ne semble même pas y prêter la moindre attention ; et c’est tant mieux, parce que son interlocuteur veut faire comme si elle n’avait jamais existée.
« Je crois que tu m’en écrirais une largement mieux. Non ? », ajoute soudainement Jan.
Akiro reste absolument stoïque, immobile, cachant la moindre de ses émotions. Il fixe le vide face à lui le temps de laisser passer la crise ; en lui, tout crie.
« Il se moque de moi. »
Est-ce qu’il se rend bien compte de ce qu’il est en train de faire ? Aurait-il conscience des sentiments qu’il a pour lui ? Ou ne serait-ce qu’une blague innocente, entre deux amis, liée tout simplement au fait qu’il sache qu’il écrit ? Jan est rarement innocent, il sait beaucoup de choses, trop de choses, souvent – est-ce que ça veut dire qu’il sait ? Et qu’il se moque de lui ?
Ou alors, est-ce qu’il sait, et est-ce qu’il le fait expr- est-ce que- non. Non. Là, Akiro se fait des idées ; ce n’est qu’un rêve, de se dire que Jan puisse essayer de flirter avec lui. Il ne doit pas s’en rendre compte. Il ne peut pas s’en rendre compte. Et même s’il s’en rendait compte, il ne réagirait pas comme ça ; il serait dégoûté, comme par les autres. Il n’a jamais vu Jan flirter avec qui que ce soit. Il ne croit pas qu’il sache faire.
Akiro fait de son mieux pour ne pas rougir, mais c’est impossible – il est au moins légèrement rosé. Il remue légèrement la tête, comme pour se débarrasser discrètement de ses pensées, et sourit nerveusement.
« Oh, c’est certain, répond-t-il, mais ne compte pas sur moi pour le faire. Vois-tu, ce serait légèrement gênant. »
C’est déjà gênant. Akiro est gênant. Il se demande si sa réponse convient, si ça ne se voit pas trop que, que, que, voilà. Mon Dieu, mais il se moque de lui.
Finalement, Akiro sourit, largement à présent. C’est amusant, au fond, car si Jan est innocent, il y a une certaine ironie à leur situation, et s’il ne l’est pas, sa moquerie ne manque pas d’intelligence – et il peut se moquer de ses sentiments autant qu’il le veuille, Akiro le comprend, et pense qu’il ne mérite ni plus ni moins. Tant que ça reste gentil – car Jan est profondément gentil.
C’est si drôle, de se dire que ce garçon qui semble au-dessus de tout et de tout le monde, qui meurt d’envie de s’isoler et est dégoûté par les lettres d’admirateurs qu’il reçoit est profondément gentil, mais Akiro le sait. Il le sait, et ne l’aime que plus ; il y a des gens qui ont du charme, comme ça, et pour ce qui est de Jan, d’autant plus qu’ils se connaissent si bien.
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Message par Jan Lyons Mer 4 Oct - 22:52


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À se moquer de tant de choses, parfois Jan ne réalise pas l’impact que ses paroles peuvent avoir sur Akiro.
Évidemment, il ne s’agit que d’Akiro. Il sait exactement ce qu’il dit lorsqu’il parle à quelqu’un d’autre, et quelle sera leur réaction ; seulement, il ne s’amuse pas. Il peut s’amuser quand il parle avec Akiro, apprécier l’art de parler, au lieu de le pratiquer comme un devoir ; il était à peu près de même avec son père, avant qu’ils soient séparés par son arrivée dans le programme, mais c’était déjà un petit peu différent.
Il s’amuse tant, qu’il ne réfléchit pas assez, peut-être ; et voilà pourquoi à présent son interlocuteur semble très gêné. Mais il sait qu’il ne fait que s’amuser, n’est-ce pas ? Sûrement. Autrement, il réagirait beaucoup plus largement.
Après un silence qui lui semble durer une éternité, Akiro lui répond :
« Oh, c’est certain, mais ne compte pas sur moi pour le faire. Vois-tu, ce serait légèrement gênant. »
Immédiatement, Jan lui sourit et le regarde tranquillement, s’offrant une seconde pour réfléchir, tout en lui montrant son appréciation de sa réponse.
« Maintenant, t’arrêtes. »
Ses pensées ne semblent pas apprécier qu’il aime autant Akiro.
« Pourquoi être gentil avec lui ? Il n’a rien à foutre là, déjà. »
Elles ne se taisent jamais, mais parfois parlent plus fort que d’habitude. Jan ne comprend pas pour elles refusent tant d’avoir un ami, en ce monde – comment cela pourrait-il être déplaisant ? Est-il vraiment obligé de détester tout le monde ? Ne peut-il pas faire une exception, de temps en temps ? Il a toujours pu accepter qu’il y ait des personnes pires que d’autres, alors pourquoi ne pas se faire à l’idée que certaines soient meilleures que les autres ?
Il regarde Akiro, et apprécie la pensée que cette personne là en particulier l’apprécie. Quand il s’agit des autres, il s’en moque bien ; regardez-le rejeter cette lettre d’amour sur le côté, comme si elle n’avait jamais été quoi que ce soit d’autre qu’un déchet ! À vrai dire, il en est même dégoûté ; il se dit que cette plèbe ne le mérite pas.
« N’importe quoi, tu ne leur est pas si supérieur… »
Ah, que celle-là ne commence pas…
« Oh, et puis, il n’y a que les écrits qui sont sincères qui sont vraiment beaux, n’est-ce pas ? »
Il se sent fatigué, d’un coup, et il ne sait même pas pourquoi. Si Akiro veut venir discuter, il ne veut pas carrément s’installer chez lui, qu’il puisse s’assoir et discrètement se tenir la tête, qui lui semble peser tout le poids du monde en cet instant même ?
« Et pourquoi pas un petit thé et des biscuits ? »
« Bonne idée. »
« Connard. »

« Enfin, ça c’est toi qui me l’a dit. Moi, je n’y connais pas grand-chose. »
Les mots sortent tout seul de sa bouche, avant même qu’il ait pu les penser. Il a un peu peur de dire des bêtises ainsi, mais se fait aussi relativement confiance ; bah, de toute façon, il n’est jamais d’accord avec lui-même.
Maintenant qu’il y pense, il se demande pourquoi il n’a jamais vraiment essayé d’écrire. Peut-être est-ce parce qu’il s’agit du domaine de son vieil ami, pas du sien
« Ou parce que c’est pour les tapettes »
ou parce que ses pensées et ses sentiments sont trop ridicules pour cela. Et puis, il n’a pas la sensibilité pour ce genre de choses, ou même l’art en général ; cette sensibilité, Akiro l’a sans aucun doute, et sa plus grande qualité est de savoir l’exploiter. Si seulement Jan pouvait apprendre ça, là, enfin, il serait parfait !
« Oh, parce que je ne le suis pas ? »
C’est fatiguant de ne jamais être d’accord avec soi-même. Il commence à avoir un peu mal à la tête, pourtant, il ne déprécie pas la situation dans laquelle il est ; se trouver par hasard devant son seul ami
« Seul ami »
dans une situation relativement marrante…
« Seul ami »
Ah, c’est un peu triste.
Mais quel gamin Jan est.
N’est-il pas capricieux ?
« Mais dis-moi, à part lire mon courrier, qu’est-ce qui t’a amené devant ma porte ? »
Il faut bien dire des choses qui appellent à une réponse. C’est ce qu’ils appellent une conversation. Il préfère d’habitude y couper court, mais il ne voit pas de raison de faire ça avec la personne qui lui fait face – il l’apprécie.
« Pas. »
Il ferme les yeux un instant. Il s’énerve – il s’énerve, il s’énerve, bon Dieu qu’il s’énerve ! Est-ce qu’il ne peut pas penser normalement ? Est-ce qu’il doit toujours se contredire ? Ne peut-il pas agir comme un humain normal, au lieu de se croire au-dessus de tout -
« Mais tu l’es. »
Pas !
Il n’y en a pas une qui est d’accord avec l’autre. Comment peut-il vivre en se disant que ça, c’est normal ?
Pour ne pas rester immobile, et cacher sa fatigue soudaine à la personne qu’il s’attend à le lire le plus facilement, il se penche pour ramasser la lettre qu’il a dédaigneusement jetée à côté de lui. Il la retient dans la main quelques secondes sans savoir qu’en faire, et puis fixant le vide face à lui, si ce n’est l’épaule de son ami, sans le réaliser peut-être, il la froisse en boule, la serrant finalement fortement dans son poing.
Il se sent un peu désolé pour Akiro qui, il le pense, devrait se trouver des amis plus normaux et reconnaissants.
Il suppose qu’il est parfois mieux que ça, mais c’est si souvent que ses pensées le rattrapent et le détruisent, comme il vient de détruire cette stupide lettre, que personne ne devrait se mêler de qui il est en dehors de son image. C’est parce qu’il tient à son ami, qu’il pense comme ça…
« Tu parles. Tu tiens à toi. »


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Message par Akiro Lynn Sam 7 Oct - 0:28

[Appartement 1] Ahem. (Jan Lyons) YIkyVnk
Ahem.
feat. jan
Il se demande s’il arrive à Jan d’être nerveux, ou s’il se fait tout simplement des idées.
Peut-être n’est-ce pas de la nervosité, peut-être est-ce autre chose, quand il lui adresse ce sourire fatigué à la seconde même où il a terminé sa phrase.
Il a envie de lui demander si ça va. Il a envie de lui demander ce qui ne va pas. Il a envie de lui parler sérieusement, lui parler de lui, au lieu de mondanités, mais il n’ose pas s’y lancer, car il a trop peur que ce ne soit pas ce dont il a envie. S’ils faisaient ce dont lui-même a envie, ils parleraient des problèmes du blond, de son sourire et de ce qu’il veut dire, et de toutes ces choses qu’il fait comme s’il ne lui avait jamais dites quand ils étaient petits.
Quand ils étaient petits… Ah, retrouver Jan. C’était si peu probable. Quand il y pense, son cœur bat un peu plus vite, mais il se serre aussi étrangement, comme si quelque chose ne lui allait pas – mais d’autant plus qu’il ne sait pas ce qui ne va pas. Quoiqu’il en soit, présentement, il fait face à Jan. C’est si fou, quand il y pense… Et pourtant, c’est bien lui qui est allé le trouver devant sa porte.
Bien qu’il ne l’ait pas cherché.
Il ne le cherchait pas. Et pourtant, il est là. Sur le pas de sa porte, et dans la même ville que lui, la même résidence que lui.
Ce doit être un rêve…
« Oh, et puis, il n’y a que les écrits qui sont sincères qui sont vraiment beaux, n’est-ce pas ? »
C’est peut-être un rêve. Ce sont bien ses propres paroles, qu’il entend, à l’instant, non ?
Il regarde Jan dans les yeux, y cherchant de quoi se rassurer, mais il n’y trouve que fatigue. Essaie-t-il même de le cacher ? Il essaie toujours de tout cacher, mais là, Akiro voit sa fatigue – est-ce qu’il en sait trop, ou est-ce qu’il ne fait même plus l’effort de cacher ?
Ou n’est-ce qu’avec lui qu’il ne cache pas ?
Ça ne peut pas être un rêve. Si c’en était un, il pourrait poser toutes ces questions, et ils discuteraient des choses dont il a envie, plutôt de toujours faire exprès d’être complètement à côté. Tous les deux.
« Enfin, ça c’est toi qui me l’a dit. Moi, je n’y connais pas grand-chose. »
« Oui », se dit-il. À l’époque où ils se disaient des choses.
Il a l’impression que la fatigue de son ami se partage avec lui. Maintenant, lui aussi a l’impression de le regarder avec cet air épuisé, seulement, ça ne lui dit pas ce que ça signifie.
Il baisse le regard, sans trop en faire, ne voulant pas se faire remarquer. Il se dit que s’il n’aimait pas tant Jan, il ne serait pas triste comme ça à chaque fois qu’il lui parle.
Boum, boum.
S’imaginer qu’il y ait des gens sur cette Terre qui pensent que Jan va bien…
Boum, boum.
S’imaginer qu’il y ait des gens sur cette Terre qui se moquent bien de ce qu’il ressent…
Boum.
Son cœur n’en bat que plus fort, mais ce n’est pas comme quand il est angoissé, ou quand il sourit bêtement à la vue d’un joli blond ; il ne sait pas vraiment s’il bat de douleur ou de colère. Après tout, qu’il le veuille ou non, il est trop doux, il ne se met jamais en colère ; mais douceur est-elle toujours bonne chose, lorsqu’il s’agit de douceur envers soi-même ?
Il aimerait bien être comme ces gens, parfois, car ils apprécient correctement la conversation de Jan ; il gâche tout, il se gâche tout, n’est-ce pas ? Et là, alors que malgré sa fatigue, il fait l’effort de parler, il reste silencieux, sans savoir que dire, sans vouloir suivre ce train-là…
« Mais dis-moi, à part lire mon courrier, qu’est-ce qui t’a amené devant ma porte ? »
« Mais dis-moi, à part lire mon courrier, qu’est-ce qui t’a amené devant ma porte ? » se répète-t-il un peu plus lentement.
Ah, c’est drôle, se dit-il un instant -
Un instant, et puis le voilà qui ouvre grand les yeux, et il se sent fulminer.
Ce ne sont pas de pauvres petits boum qui peuvent décrire ça, boum, BOUM, plutôt, et il est trop furieux pour relever la tête vers lui – vers lui – vers celui qu’il aime -
putain.
C’est assez. C’en est assez pour Akiro ; il le fait exprès, et il ne le cache même pas. Il est complètement à côté. Il le fait exprès. Il le sait bien qu’il s’en moque – ils savent l’un et l’autre qu’ils s’en moquent. Il a envie de l’attraper par le col, lui faire directement face, le regarder dans les yeux, et si d’habitude il dirait l’embrasser, aujourd’hui, l’engueuler. Lui dire de cesser, lui dire de parler – il veut l’entendre, il veut savoir pourquoi il est fatigué, on s’en moque bien, de la situation dans laquelle ils sont, ça fait bien trop longtemps qu’il garde des secrets. Les larmes lui montent aux yeux ; pourquoi Jan lui garde des secrets ? Ils se disaient tout, ils avaient au moins ça, avant…
Il ferme les yeux un instant, histoire de se calmer, et aussi peu utile que ça ait été, il relève lentement la tête pour le regarder à nouveau, mais c’est sur son poing qu’il s’arrête ; perdu dans ses pensées, il ne l’a pas vu reprendre la lettre qu’il avait auparavant négligemment jetée par terre. Et maintenant, la voilà détruite en son poing serré.
Hic.
Il a le hoquet, d’un coup.
Hic.
Il rougit.
Il regarde Jan – hic – il se sent désolé.
Hic. Il regarde sur son côté.
« Ne te crois pas ma destination à quelconque moment. Il s’avère juste que pour sortir, je suis bien obligé de passer par ton étage. »
Il est désolé, alors il joue à son jeu aussi, pour lui faire plaisir. Mais il est désolé de jouer à ce jeu aussi. Pourtant, il sourit.
« Je me rendais au parc. »
Il s’en moque, mais ce n’est pas grave – s’il s’agit d’au moins parler avec Jan, il veut bien dire les pires des bêtises inutiles.
Parlant, il retrouve son calme, comme s’il reprenait un rôle (pensée qu’il déteste), et bientôt, le voilà offrir son plus beau sourire confiant qu’il ne sait pas offrir qu’à une personne au monde.
« Je suppose que tu n’es pas sorti de chez toi que parce que tu as senti mon aura ? Je vais te laisser partir, si tu veux. »
Exagérant ses mouvements, il tourne à quatre-vingt-dix degrés, et indique la cage d’escaliers de son bras droit. Quand il voit son ami sourire malgré tout, malgré son poing serré et ses paroles fausses, il ne peut s’empêcher de se sentir un peu mieux, et d’avoir envie de jouer. Hic.
Bon, ça, ce n'est pas drôle.
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Message par Jan Lyons Lun 23 Oct - 2:52


Ahem.
FT. AKIRO LYNN
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Akiro est quelqu’un de généralement calme, malgré ses angoisses. Il n’est pas du genre à devenir trop rapidement enthousiaste, et il parle sur un ton doux, n’en disant jamais plus qu’il ne faut. Il ne semble pas capable de violence, que ce soit physique ou morale – et pourtant, il est en colère, là, non ?
Jan, quant à lui, est quelqu’un de parfait. Plus calme encore, il sait toujours quoi dire et à quel moment pour plaire à son interlocuteur. Ses remarques ne manquent jamais de réflexion et d’intelligence – quant à exprimer de forts sentiments ou sembler en ressentir, c’est une chose complètement inexistante chez lui. Et pourtant, il est triste, là, non ?
Si ce n’est pas qu’il se sent triste, c’est qu’il se sent désolé. Il n’y a qu’une personne au monde pour réussir à énerver Akiro, et c’est lui. Et pourtant, Akiro est la seule personne qu’il veuille bien considérer comme son ami… Ça manque de logique.
Il n’arrive pas à comprendre pourquoi il ne parvient pas à agir comme d’habitude, en cet instant même ; pourquoi il n’arrive pas à prétendre, et à jouer son rôle de jeune homme parfait. Là, face à un ami avec qui il devrait pouvoir rire de leurs bêtises respectives, il se met en colère, se sent triste, ne va pas bien, n’arrive pas à penser droit – on dirait presque un adolescent.
17 ans. Ah, c’est un bel âge pour agir comme un adolescent. Peut-être au lieu de passer directement par la case « adulte » aurait-il dû jouer le rôle d’un adolescent quelques années. Être exagérément râleur, raconter à qui veut les entendre ses sentiments – des sentiments qu’il prétendrait avoir bien sûr –, sortir avec n’importe quelle jolie fille tant qu’ils peuvent s’envoyer des cœurs sur Facebook, et peut-être même passer par une phase emo, se teindre les cheveux en noir, porter des t-shirts de groupes qu’il n’écoute pas et porter de l’eyeliner…
Cette simple pensée le fait rire intérieurement. Ridicule, ridicule, c’est parfaitement ridicule. Et dire qu’il en revient au maquillage ! Ah, c’est une mode qu’il a ratée. Et il en est bien content.
Et il en revient toujours à lui-même… Certainement, aussi parfait qu’il semble être, il est un très mauvais ami. Après tout, c’est une qualité qu’il n’a jamais tenté de développer – il a toujours pensé qu’il n’avait pas besoin d’amis…
« Et il le pense toujours. »
Il regarde le rouquin, et ne peut pas ne pas voir sa frustration et son énervement. Sans s’expliquer pourquoi ni comment, il a l’impression à présent de la partager ; il ne serre que plus le bout de papier chiffonné dans sa main.
En fait, il ne sait pas quoi faire dans cette situation. Alors, bêtement, il attend. Qu’elle se résolve toute seule. Que les choses se passent sans qu’il n’ait besoin de faire quoi que ce soit.
Et c’est exactement ce qu’il se passe.
Akiro a soudainement le hoquet, et ça semble être ce qui provoque son retour au calme.
« Ne te crois pas ma destination à quelconque moment. Il s’avère juste que pour sortir, je suis bien obligé de passer par ton étage. », dit-il, et il sourit.
Jan lui sourit à son tour. On dirait que c’est à présent devenu un réflexe.
« Je me rendais au parc. », il ajoute.
Il n’avait pas besoin de le savoir, et lui n’avait pas besoin de le dire, mais c’est ce à quoi la politesse les oblige, non ?
Jan sait peu de choses sur le fait d’avoir des amis, mais il a toujours pensé que ça ne se faisait pas à coups de politesses ridicules. Il ne sait cependant pas faire autrement.
Et maintenant, Akiro sourit, de ce sourire, ce sourire là, que Jan aime bien. Il le fait exprès, hein ? Il semble si vrai, pourtant. Et c’est pour ça que Jan l’aime bien. Il aimerait bien savoir sourire comme ça, lui aussi. Il aimerait qu’il lui apprenne.
« Je suppose que tu n’es pas sorti de chez toi que parce que tu as senti mon aura ? Je vais te laisser partir, si tu veux. »
Maintenant, accentué de hoquets, le rouquin lui ouvre le chemin, bougeant exagérément les bras pour lui faire signe de passer.
C’est drôle. Jan trouve ça drôle, vraiment – il ne sait pas pourquoi, d’ailleurs, mais c’est drôle, c’est tout. Et pourtant, il ne rit pas.
Et ce n’est pas qu’il a choisi de ne pas rire – le rire ne vient pas. Il pourrait prétendre rire, mais ce n’est pas le but, et le fait que ça ne vienne pas naturellement le rend trop confus pour qu’il ait le temps d’y réfléchir.
Il regarde Akiro bouger, il le regarde hoqueter, puis il le regarde attendre qu’il se déplace, et il ne bouge pas.
Il était absolument furieux il y a une seconde, et maintenant, il sourit, et il blague.
C’est son domaine, ça…
Il passe devant lui, et ferme la porte de son appartement. Il avance d’un ou deux pas, suivant son geste, puis se retourne pour le regarder de nouveau.
Les mots ne peuvent pas décrire à quel point son expression est neutre, à ce moment.
« Akiro… »
Diverses pensées traversent son esprit comme des flèches. Il sait très bien ce qu’elles disent, et il ne veut pas les écouter – elles l’insultent, elles râlent, elles l’encouragent, et dans tous les cas, elles le dérangent.
Il ne sait pas quoi dire. S’il avait des pensées pour réfléchir, il pourrait trouver, mais il est en train de faire l’effort de complètement les bloquer, pour ne plus les entendre.
Il pose lourdement sa main sur l’épaule de… Hm. Même s’il n’est pas vraiment son ami, ça ne coûte rien de l’appeler comme ça. Ce ne sont que des mots, après tout. Son ami.
Il pourrait détourner son air de grande révélation en blague, histoire de s’en débarrasser – mais non, mais non, non, ce n’est pas le but, non, non, non. Il pourrait dire… Non. Non.
« Laisse l’idiotie aux professionnels. »
Il aurait pu dire « le mensonge », mais c’est la même chose, après-tout.
« Il est toujours légal de m’insulter. »
Il pourrait dire « et j’en ai bien besoin » mais lol.
Il se retourne et fait quelques pas vers la cage d’escaliers, puis il tourne la tête en biais, et regardant le mur plutôt que son interlocuteur, conclut :
« Mais en attendant, Monsieur voudra-t-il bien partager une ou deux minutes de marche jusqu’à ce que nos routes nous séparent ? »
Il sourit simplement. Il se redresse. Ah, voilà ; Jan est de retour. Il a eu un petit coup de fatigue, voilà tout – il se sent de nouveau d’aplomb à faire des remarques pseudo-intelligentes pour le plaisir du peuple et d’embellir son image.
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Message par Akiro Lynn Mer 1 Nov - 21:18

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Ahem.
feat. jan
Hic.
Jan passe sans un mot devant lui, et sans montrer la moindre expression. Akiro suit ses mouvements du regard, et quand il croise à nouveau son regard, il commence à avoir une boule au ventre.
« Akiro… »
Hic.
Ce hoquet est encore plus fort que les autres. Il rougit, mais il se sent en même temps blanchir – l’air de Jan est neutre, mais lui le voit inquisiteur, et même si rien de ce qu’ils aient échangé puisse indiquer que son meilleur ami se soit énervé contre lui, il a extrêmement peur d’entendre la suite.
Il s’approche de nouveau de lui, et lui pose violemment la main sur l’épaule. Le rouquin regarde la main, puis le visage ; il essaie de lire l’atmosphère, mais mis à part du sérieux, il ne voit pas grand-chose. Il rougit encore un peu à sentir la main de Jan contre son épaule, et pas seulement car il désespéré de le toucher, mais aussi car il sait que le blond n’aime pas toucher ou être touché, et que c’est malgré tout un signe de confiance que de lui poser une main sur l’épaule.
Il a l’impression que son regard va le transpercer, mais il ne peut pas s’empêcher de le regarder droit dans les yeux. Son visage n’est pas si près du sien, mais il est déjà trop près pour rien ne lui faire penser. Hic. Mon Dieu qu’il est beau ça ne devrait pas être légal.
« Laisse l’idiotie aux professionnels. », dit-il.
Laisse l’idiotie aux professionnels ? Akiro sursaute contre son propre gré. Laisse l’idiotie aux professionnels. Est-ce qu’il ne comprend pas, ou est-ce qu’il ne veut pas comprendre ?
« Il est toujours légal de m’insulter. »
Il fronce les sourcils. Pourquoi insulterait-il Jan ? Il n’a jamais voulu l’insulter. Il l’aime bien trop pour penser une chose pareille… Pourquoi voudrait-il qu’il l’insulte ? Qu’a-t-il fait ? Il n’a rien fait. Le rouquin ne bouge pas, et continue à fixer son ami dans les yeux, à la recherche d’une explication, ou peut-être d’un rire, quelque chose pour le rassurer, car à cet instant même, il ne sait pas tout à fait pourquoi, mais il est terrorisé.
Sur ce Jan lève sa main de son épaule, et se redirige vers la cage d’escaliers – et pendant ce temps, Akiro pense à toute vitesse, il pense à ce qu’il vient d’arriver, à ce qu’il vient d’entendre, et il réfléchit à un sens, à une explication, et puis-
Il remue la tête en pensant comprendre les paroles de Jan. Laisse l’idiotie aux professionnels. Alors il agit comme un idiot… Mais pourquoi lui dit-il ça, au lieu de « tu es un idiot » ? se demande-t-il. Il suppose que c’est qu’il pense qu’il n’est pas idiot d’habitude, ce qui est gentil, mais alors, qui est le professionnel de l’idiotie ?
Il entrouvre la bouche pour parler, quand sans le réaliser, son interlocuteur le coupe dans son élan en disant :
« Mais en attendant, Monsieur voudra-t-il bien partager une ou deux minutes de marche jusqu’à ce que nos routes nous séparent ? »
Et Akiro oublie ce qu’il allait dire.
Il fait face à un jeune qui sourit, et qui lui parle sur un ton blagueur. Soudainement, il n’y a plus de douleur, plus de colère, plus de questions à poser ; tout va bien, et jamais rien ne s’est passé – il se demande même s’il n’a pas rien dit juste avant. Jan s’est métamorphosé devant lui, et est devenu égal à lui-même – et très charmant, en effet…
« Avec plaisir, Madame. »
… mais ce n’est pas exactement celui qu’il aime autant.
Faisant de son mieux pour ne plus penser à rien et sourire, il suit Jan dans les escaliers, et vers l’extérieur de la résidence.
« Tu n’es pas un idiot ! », avait-il voulu s’écrier quelques secondes auparavant, mais il est trop tard, à présent. Jan a eu envie de passer à autre chose – puisqu’il a trop peur de lui déplaire, il n’osera pas le contrarier.
Il n’a plus le hoquet, on dirait.
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