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[Appartement 1] You're never alone. (Solo)

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Message par Jan Lyons Sam 10 Déc - 23:21


You're never alone.
FT. UN AUTRE JAN
[Appartement 1] You're never alone. (Solo) 1478992321-grgreergergrg

Il s’ennuie.
Jan est devant la porte de son appartemment et s’apprête à rentrer, mais il fait une pause, et reste immobile un petit moment. Il n’est entouré que par du silence, mais tend tout de même l’oreille, écoutant le moindre bruit venant de l’intérieur, afin de s’assurer qu’il n’y a personne.
C’est idiot, car Jan sait parfaitement que ses voisins ne sont pas là. Il a d’ailleurs prévu très précisément à quelle heure il devrait partir le matin, puis revenir, afin de les éviter.
Que cela soit en leur demandant ou en les observant, Jan a défini leur programme du jour et sait parfaitement ce qu’ils vont faire, à quelle heure ils sont partis, et à quelle heure ils rentreront.
Il n’a même pas fait exprès de le rechercher. Il n’a pas cherché à vraiment s'isoler dans l'immeuble de base, mais il s’est retrouvé avec ces informations, et il s’est aussi, finalement, trouvé qu’aujourd’hui, être esseulé l'intéressait fortement.
Il est parti le matin avant eux, afin de se promener. Il ne les a pas évités parce qu’il ne les aime pas, mais tout simplement parce qu’il aime bien être seul le matin, tout autant que de l’air frais peut lui faire du bien.
À l’heure qu’il est, ils doivent être partis. Non, ils le sont.
Ce n’est que par précaution que Jan recherche un bruit.
« Parce que t’es parano. », une pensée lui envoie-t-elle.
Si tôt dans la journée, et ce n’est pas la première pensée qui l’agresse. Même quand il le veut, il ne peut jamais être seul.
Il entre. Effectivement, il n’y a personne. Et il n’y aura personne avant très tard dans l’après-midi. Or, il est peut-être dix heures et demie.
Il ferme la porte derrière lui, fait quelque pas dans la pièce, et s’immobilise une fois de plus, fixant droit devant lui.
Il a croisé quelques personnes ce matin, durant sa promenade. Des inconnus à qui il a souri, des connaissances qu’il a saluées, le sourire aux lèvres, l’air confiant, comme toujours.
Car ainsi est Jan. Toujours souriant, l’air confiant, intelligent, et plein de charisme.
Vraiment ?
« Menteur, menteur, menteur, menteur, menteur »
Il doit être fatigué aujourd’hui. Ses pensées le hantent. Elles l’obsèdent.
Il n’arrive plus à penser à autre chose que son propre mensonge.
Pourquoi a-t-il si besoin d’être seul ?
Il se sent si confus. Pourtant, Jan n’est jamais confus.
Vraiment ?
Vraiment ? Vraiment ? Vraiment ? Vraiment ? Vraiment ? Vraiment ? Vraiment ? Vraiment ? Vraiment ? Vraiment ? Vraiment ? Vraiment ? Vraiment ? Vraiment ? Vraiment ? Vraiment ?
Bien sûr que non.
Jan est toujours confus. Jan n’a jamais confiance en rien.
Vraiment ?
Ou sûrement a-t-il confiance.
Il n’en sait rien.
Il jette sa veste sur une chaise, et s’assoit sur son lit. Il fixe encore le vide quelques secondes… Et laisse ses pensées l’envahir.
« Menteur »
« T’es nul »
« T’es faux »
« Tu ne mens même plus qu’aux autres, tu te mens à toi-même »
« Menteur »
« Arrête »
« Sale menteur »

Rien ne semble les arrêter. Comme si quelqu’un à l’intérieur de lui ne cessait pas de l’insulter.
Il aimerait les faire taire, mais n’y arrive pas. Il s’enfonce la tête entre les mains.
Il tente de leur répondre, pour leur dire qu’elles ont tort, comme si ces pensées n’étaient pas les siennes. Il ne veut pas les écouter mais ne fait que ça ; et elles accélèrent, et sont des plus en plus nombreuses, et elles l’attaquent, ne se taisant jamais.
Elles forment en lui comme un bruit, un bruit terrible que seules ces pensées silencieuses peuvent produire. Un bruit plus terrible que n’importe quel bruit, un bruit qui rend Jan fou.
« Mais tu es déjà fou », lui dit une pensée, vaguement plus claire, au-dessus des autres.
« Non… », pense-t-il, mais cette pensée se mêle aux autres, et commence à se répéter en boucle. « Non… Non… Non… Non… N »
Si seulement il pouvait se taire. Il serre ses mains toujours posées contre son visage, se tirant les cheveux.
Ces pensées qui sont toujours en lui… Il veut qu’elles se taisent, qu’elles cessent de l’insulter, qu’elles cessent d’avoir raison !
« Taisez-vous, taisez-vous, taisez-vous ! », se répète en lui.
Jan ne peut-il pas apprécier une journée de repos, seul ? Pourquoi y a-t-il toujours une autre personne à l’intérieur de lui, une personne horrible, une personne qu’il est, une personne qu’il ne veut pas être, une personne qu’il cache derrière un mensonge ?
« Tu veux devenir un mensonge »
Mensonge, mensonge, mensonge, mensonge, mensonge, mensonge !

Tout semble crier en lui.
La chambre est emplie de silence, mais sa tête est pleine de bruit.
Ses poings se serrent, se serrent, se serrent. Les pensées tournent, et se retournent, et montent, et descendent, et n’arrêtent jamais. Elles sont de plus en plus, et de plus en plus cruelles.
Pourquoi Jan ne peut-il pas être celui qu’il prétend être ?
POURQUOI ?
Sans même s’en rendre compte, Jan a donné un grand coup de poing dans sa jambe.
Une terrible douleur se répand, et il peut être sûr qu’il aura un bleu.
Mais cela ne le calme pas. Non. Non. Un deuxième coup. Un troisième coup.
Et les pensées ne se taisent toujours pas.
« STOP STOP STOP STOP STOP »
Un quatrième coup. Une milliseconde, les pensées s’arrêtent. Ça fait trop mal.
Jan le sait bien. Il ne suffit que de ça pour les faire taire – ou le sait il réellement ? Se rend-t-il vraiment compte de ce qu’il est en train de faire ?
S’en rend-t-il compte, quand il se griffe les bras violemment, laissant ses bras saignants, plein de cicatrices qui, si elles ne sont pas profondes, existent bel et bien ?
S’en rend-t-il compte, quand il se mord la main si fort qu’il en saigne ?
À la fois oui ; à la fois non. Il s’en rend assez compte pour savoir que seule la douleur met une pause à ses pensées, mais il ne s’en rend pas assez compte pour réaliser.
Il se tire les cheveux.
Un fou, il a l’air d’un fou.
« Mais tu es fou »
« STOP STOP STOP ST »
Jan se lève soudainement, et violemment donne un coup de poing dans le mur.
La douleur est atroce ; mais ce n’est pas ce qui le ramène à la réalité.
Un énorme son résonne dans toute la pièce, et l’impact fait bouger un grand coup les meubles contre ce mur.
Ébahi, il recule. L’a-t-on entendu ? S’il y avait quelqu’un derrière le mur, ou même n'importe où dans l'immeuble, tant le coup a résonné, il l’a sûrement entendu. Oh mon Dieu, que dirait-il ? Une personne saine ne pourrait jamais frapper un mur aussi fort. Une personne saine ne frapperait même pas le mur.
Il tombe assis sur son lit. Le revoilà revenu dans le monde réel ; et il a mal, il a mal à la jambe, aux bras, aux mains. Il les regarde, et voit qu’il saigne.
« Fou. Je suis fou. »
Les personnes qu’il a croisées ce matin… avec qui il a échangé un bonjour chaleureux, ou un regard malin… pourraient-elles imaginer que la même personne, quelques minutes après, serait là, à se griffer, se mordre, et se frapper comme un dément ?
Jan, lui-même, se demande si c’est réellement la même personne.
Et il sait à la fois que oui, et non.
Combien de personnes est-il à la fois ?
Trop.
Certaines sont de sa faute. Certaines ne le sont pas. Certaines sont des mensonges. Certaines sont trop réelles.

Il se lève, et va dans la salle de bain se rincer bras et mains. Il vérifie qu’il ne s’est pas griffé ou mordu ailleurs, car il ne se souvient de rien. Il pose ensuite sa main sur sa jambe, et peut déjà sentir le bleu présent.
Heureusement, il pourrait cacher ses jambes et ses bras. Quant à sa main, il n’aurait qu’à inventer un mensonge… comme d’habitude. Et ce ne serait pas un problème. Personne ne ment mieux que Jan.
Il soupire. Il lève la tête, et se regarde dans le miroir.
« Qui es-tu ? »
L’avantage est que ses pensées se sont calmées.
Il sort de la salle de bain, et s’assied en tailleur sur son lit.
Personne n’est venu frapper à la porte. C’est bon signe.
Il n’a rien à faire… Et il n’y a rien à faire. Il se perd dans ses pensées.
Et repense aux choses négatives.
Ça recommence. Mais que peut-il y faire ?
Rien.
Jan n’est jamais seul.
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Message par Liberty Dim 15 Jan - 1:52


You're never alone.
feat. Jan Lyons
Liberty est là.
Elle est apparue soudainement, mais tu ne l’as pas vue apparaître. Elle n’est pas passée par la porte, elle ne s’est pas annoncée.
Son visage n’exprime aucune émotion – ou s’il en exprime une, ce n’est que du sérieux.
En s’avance jusqu’à être en face de toi, et attend que tu la remarque.
Tu la remarques : dis-tu quelque chose ?
Si oui, elle n’y répondra rien, et restera impassible.
Après t’avoir fixé un moment, Liberty dit, d’une voix sévère et grave :
« Bonjour, M. Lyons. Auriez-vous l’amabilité de me montrer vos bras, mains et jambes ? »
Liberty attend ta réponse, l’air toujours impassible.
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Message par Jan Lyons Dim 15 Jan - 22:52


You're never alone.
FT. LIBERTY
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Jan reste assis en tailleur un moment, immobile, sur son lit. Sa tête est si pleine de pensées que c’est comme si elle était vide, et lui-même fixe le vide.
Les cicatrices sur ses bras saignent toujours, mais il ne les remarque même pas. La douleur est présente tout autant qu’elle est absente, et elle est peut-être la seule chose qui le retienne en ce monde.
Soudain, il lève la tête ; il ne sait pas pourquoi réellement, car à aucun moment n’a-t-il pensé lever la tête, ou même été en capacité d’y penser, mais il le fait.
Face à lui se trouve Liberty. Il ne l’a pas vue arriver, et n’a aucune idée depuis combien de temps elle est là, mais il ne semble pas surpris. Il la regarde sans laisser son visage exprimer quoi que ce soit, et toujours et encore, les pensées en son esprit sont si présentes qu’elles en sont absentes. C’est comme si voir Liberty apparaître n’éveillait rien en lui ; comme s’il n’était même pas surpris.
« Bonjour, M. Lyons. Auriez-vous l’amabilité de me montrer vos bras, mains et jambes ? », dit-elle, sans elle non plus sembler exprimer la moindre émotion.
Les paroles de Liberty ne répercutent d’abord pas dans l’esprit de Jan, comme s’il ne les avait tout simplement pas entendues. Quelques secondes, qui semblent être minutes, il continue à la fixer, le regard vide et le visage fantomatique, avant de finalement cligner des yeux.
Il cligne des yeux et baisse la tête ; il fixe toujours le vide mais enfin réfléchit.
« Eh ? »
Enfin le flot de pensées incessant cesse. L’espace d’une seconde Jan prend le temps de réaliser ce qu’il lui arrive, puis il regarde de nouveau l’intelligence artificielle dans les yeux.
« Elle est là depuis quand, elle ? », se demande-t-il, puis « Qu’est-ce qu’elle me veut ? »
Rapidement, il se rappelle qu’elle vient de lui parler. Il est persuadé de ne pas avoir écouté, mais dans sa tête se répète, avec la même voix et le même ton :
« Bonjour, M. Lyons. Auriez-vous l’amabilité de me montrer vos bras, mains, et jambes ? »
Comme si une partie de lui avait été présente sans lui, et avait écouté sans qu’il écoute, il se souvient exactement de ce qu’elle a dit.
« auriez-vous l’amabilité »
« amabilité amabilité »
L’espace d’une seconde, encore, Jan se demande pourquoi elle lui demanderait ça ; mais très rapidement, et soudainement, la douleur lui revient, et il se rappelle ; il se rappelle de la douleur dans sa jambe, et dans ses bras, et dans ses mains. Il se rappelle de ce qu’il a fait sans vraiment pouvoir le jauger, mais il semble enfin être revenu à la réalité.
Il bouge ses bras d’un millimètre pour se rappeler où ils sont ; entre ses jambes, serrés contre son ventre, mais il ne le savait même pas.
« montrer vos bras bras bras bras »
« montrer montrer montrer montrer mon »
« Comment elle est entrée ? »
« auriez-vous l’amabilité »
« Comment elle sait ? »
« et jambes »
Jan baisse le regard, fixant le pied de son lit. Sans même avoir à y penser, il a accepté le fait que Liberty sait, et que lui ne saurait rien. Sans même y réfléchir, il a accepté qu’il ne puisse pas mentir ; qu’il ne puisse pas prétendre être cet autre Jan.
« Pourquoi ? », demande-t-il d’une voix monotone, sans même lever les yeux pour la regarder.
« Pourquoi »
Il ne sent rien. Il n’est pas énervé, ni triste, ni quoi que ce soit. Tout ce qu’il ressent est la douleur dans ses bras, sur sa jambe, et dans sa main – et c’était bien là son but.
Son but est atteint ; remplacer une douleur par une autre.
Alors de quoi Liberty veut-elle se mêler ?
Jusqu’où va ce programme, s’il ne laisse pas Jan être Jan avec seulement Jan ?
Jan fixe Liberty. Son regard est vide. Comme s’il n’y avait personne en lui – comme s’il y avait tant de personnes qu’il n’y avait personne.
« Pourquoi »
« auriez-vous l’amabilité »
« M. Lyons »
« M. Lyons auriez-vous l’amabilité »
« montrer »
Jan Lyons
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[Appartement 1] You're never alone. (Solo) Empty Re: [Appartement 1] You're never alone. (Solo)

Message par Liberty Lun 16 Jan - 19:26


You're never alone.
feat. Jan Lyons
Liberty te fixe un instant. Elle semble d’abord hésitante, puis mécontente.
Elle entrouvre sa bouche, et fronce les sourcils ; l’espace d’un instant, Liberty questionne ton humanité.
« Ce n’est, M. Lyons, qu’un contrôle de routine ; comme vous le savez sûrement, il est à l’intérieur de la ville strictement interdit d’infliger tout acte de violence. », te dit-elle.
Elle avance d’un pas vers toi.
« Nous ne doutons bien sûr pas un seul instant de votre respect des règles, M. Lyons – et pour le prouver, veuillez me montrer vos bras, mains et jambes. »
Liberty baisse le regard pour regarder, dans l’ordre, tes bras, mains et jambes. Elle arbore un air sévère sans rien de plus particulier, et semble attendre que tu lui obéisses.
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Message par Jan Lyons Sam 21 Jan - 23:59


You're never alone.
FT. LIBERTY ET JAN
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« Ce n’est, M. Lyons, qu’un contrôle de routine ; comme vous le savez sûrement, il est à l’intérieur de la ville strictement interdit d’infliger tout acte de violence. »
« M. Lyons »
« Nous ne doutons bien sûr pas un seul instant de votre respect des règles, M. Lyons – et pour le prouver, veuillez me montrer vos bras, mains et jambes. »
« nous ne doutons bien sûr »
« nous ne doutons bien sûr pas »
Jan ne détourne que légèrement le regard afin de ne plus fixer Liberty dans les yeux ; c’est une habitude qu’il a prise tout simplement pour ne pas sembler étrange lors de ses conversations, et si le fait que Liberty ne soit qu’une intelligence artificielle qui ne pense pas de choses telles lui traverse rapidement l’esprit, il décide d’ignorer cette pensée.
Il décide en réalité d’ignorer toutes ses pensées, et ne fixe le vide à côté de Liberty qu’un court instant, avant d’à nouveau la regarder dans les yeux.
Jan remonte ses manches, et ouvre clairement ses mains. Il ne les regarde lui-même pas, mais il fait en sorte qu’elle puisse clairement les voir. Il ne prend pas la peine de penser à ses jambes. Il sait que cela lui suffirait.
Il la regarde dans les yeux. Dans ses yeux vides, ses yeux qui ne sont que des caméras, de drôles de caméras qui retiennent et analysent. Il n’attend pas de réaction de sa part – enfin, il en attend une tout comme il n’en attend pas. Il sait qu’il y en aura une tout autant qu’il n’y en aura pas.
Il sait qu’elle fera quelque chose, mais il est obligé de s’admettre qu’il ne sait pas quoi.
« Il est à l’intérieur de la ville strictement interdit d’infliger tout acte de violence. »
Jan, en prenant connaissance de cette règle, a pensé qu’il ne risquerait jamais d’avoir de problème avec elle, mais ce n’est que maintenant qu’il réalise en quoi le sens biaisé de la justice de Liberty, ou ceux qui se trouvent derrière elle, ne le laissera pas vivre. Il se sent révolté par ce qu’il voit comme une injustice, une atteinte à sa liberté, mais il sait, en même temps, il sait
Que tout cela n’est que pour son bien. Car après tout, un humain sain n’aurait pas non plus laissé Jan se faire ce qu’il se faisait, s’il l’avait vu ; or Liberty l’a vu, et ne le laisse pas faire. Ce n’est que normal, après tout, même si chez un humain cela aurait été lié à des sentiments, alors que chez Liberty ce n’est lié qu’à de la pure logique, qu’à des calculs.
La seule chose anormale est que Liberty aie pu le voir en soi, mais Jan savait, après tout, qu’il était surveillé. Ce n’est que sa faute, vraiment… Car jamais n’aurait-il dû s’infliger une telle chose.
Jan, si parfait, si charismatique – comment peut-il oser faire du mal à ce Jan ? Comment peut-il oser mutiler l’image de ce bel homme ?
Bien sûr qu’il mérite punition – mérite-t-il seulement la vie ?
« nous ne doutons bien sûr pas un seul instant de votre respect des règles »
« je m’en fous je m’en fiche je m’en fous »
« nous ne doutons »
« sale pute »
« strictement interdit »
« kr je te hais »
« acte de violence
acte de violence
violence »


Jan montre ses bras et ses mains, et attend. Il ne sait pas précisément ce qu’il attend, mais il ne bouge pas – il ne rebellera pas, il ne s’énervera pas, il ne s’en attristera pas. Quoiqu’il arrive, Jan fera avec.
Car un des Jan n’a pas d’importance et il peut sans problèmes sans débarrasser. Jan ferait n’importe quoi pour protéger de Jan, et il s’agit ici en plus de le protéger de lui-même.
Car ce Jan a trop d’importance. Jan a toute l’importance du monde, face à Jan, qui n’a pas d’autre intérêt que faire briller Jan en sa comparaison.
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Message par Liberty Ven 27 Jan - 23:40


You're never alone.
feat. Jan Lyons
Liberty regarde les bras et mains que tu lui tends. Elle les observe attentivement, silencieusement, pendant plusieurs secondes, avant de fermer les yeux.
Les yeux fermés, Liberty fronce les sourcils rapidement, mais assez lentement pour que cela semble faux. Elle hoche la tête et rouvre les yeux, te regardant d’un air de reproche.
« M. Lyons, vous avez transgressé aux règles. », dit-elle, la voix claire et transperçante.

La pièce autour de toi disparaît. Tu es à présent dans une sorte de bureau, si blanc et propre qu’il en paraît futuriste ou irréaliste ; c’est l’étage de la mairie et tu le reconnaîtras peut-être comme le bureau dans lequel tu as rencontré Liberty pour la première fois.
À un bureau est assise Liberty. Tu es debout face à elle, à quelques pas de distance. Ses sourcils sont toujours froncés, et elle te fixe, immobile. Peut-être remarqueras-tu que ses yeux, contrairement à son expression faciale, ne montrent pas la moindre émotion.

« Pour votre sécurité et celle de vos pairs, nous nous devons de vous punir. », dit-elle, et elle prend devant elle un dossier qu’elle parcourt rapidement.
Quelle est ta réaction ? Quelle qu’elle soit, Liberty l’ignorera.
Elle lève de nouveau la tête vers toi, et dit, lentement :
« Nous avons analysé la meilleure punition quant à vous. La voici. »

Autour de ton genou gauche est apparu une sorte de bracelet gris. Il n’est pas très épais mais garde tout de même une certaine épaisseur. Tu ne peux pas le voir car ton pantalon n’a pas bougé, mais tu peux le sentir. Il est assez serré pour que tu le sentes sans te déranger.
Le touches-tu ? Si oui, tu pourras sentir une légère vibration.
Liberty continue.
« À la moindre action violente de votre part, quelle qu’elle soit, ce bracelet enverra dans votre corps entier une décharge électrique. À partir de la troisième décharge électrique, vous serez renvoyé dans ce bureau et votre punition sera largement plus définitive. »
Elle reste immobile face à toi.
Quelle est ta réaction ?
Liberty
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Message par Jan Lyons Sam 18 Fév - 23:06


You're never alone.
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Rien n’accueille Jan d’autre que du silence ; pas qu’il se soit attendu à quoi que ce soit. Liberty observe ses bras d’un air si attentif qu’elle semble les analyser, ce qui ne serait pas si surprenant pour une intelligence artificielle sans sensibilité, qui ne sait pas fondamentalement ce qui se trouve en face d’elle. Son analyse probablement terminée, elle ferme les yeux et adopte une expression adaptée ; non, Jan ne peut plus la voir comme une humaine.
« M. Lyons, vous avez transgressé aux règles. », dit-elle soudainement, en ouvrant les yeux.
« On découvre des choses tous les jours », pense Jan, la fixant d’un air étonnamment désintéressé. Si une partie de lui enfouie se pose des milliers de questions, et est emplie d’appréhension, face à l’inconnu d’une punition à Newwell City, la majorité de son esprit est calme, et prêt à accepter n’importe quelle punition, n’importe quelle vision.
Quand son appartement autour de lui disparaît, laissant place à une autre pièce entièrement blanche, apparue de nulle part, Jan n’est surpris que l’espace d’une seconde. Il a, après tout, parfaitement accepté sa présence dans un programme, et connaissait sa capacité à modéliser les lieux à la guise de ses créateurs, ou en l’occurrence, de son intelligence artificielle. Ce qui le surprend le plus est sa position debout ; il est parfaitement certain d’avoir été assis quelques secondes seulement auparavant, et a du mal à assimiler ce changement de position automatique, qu’il n’a même pas pu percevoir. Il n’est même pas inquiet – il est impressionné.
Il retourne son attention vers Liberty, qui est assise à un bureau face à lui. Son air sérieux et sa situation dans la pièce lui donne presque envie de rire. Toute cette scène semble trop officielle pour si peu d’importance, et il est tenté de dire à Liberty qu’elle aurait pu se mettre à l’aise dans son appartement, mais malgré son désintérêt total pour la vie à cet instant, il garde conscience du sérieux de cette situation. Qui plus est, il doute que Liberty ait beaucoup d’humour.
« Pour votre sécurité et celle de vos pairs, nous nous devons de vous punir. », dit Liberty, de son air toujours aussi sérieux.
« Kinky », se dit Jan, se retenant une fois de plus de sourire. Il y a quelque chose à propos de Liberty. Il n’arrivait pas à mettre le doigt sur ce qu’il ressentait pour elle jusqu’à présent, mais il en a eu la révélation à l’instant. Oui, il y a quelque chose à propos d’elle – une intelligence artificielle créée afin de représenter la perfection chez une humaine, magnifique, fonctionnelle, ayant une voix douce et des expressions réalistes, une femme attirante mais que l’on ne peut pas ne pas prendre au sérieux ; que pourrait-il ressentir d’autre que ce qu’il ressent pour elle ? Liberty est par trop parfaite – non, Jan ne peut pas humainement ressentir quoi que ce soit d’autre.
De la pitié.
Jan sourit. Oh oui, Liberty lui fait pitié. Aussi intelligente soit-elle, elle n’a pas la moindre idée de ce qu’elle fait. Aussi bien programmée soit-elle, jamais ne pourrait-t-elle ressentir d’émotions. Ses actions semblent à Jan celles d’une enfant qui prend son jeu trop au sérieux, ou celle d’une secrétaire à son premier travail, qui suit les règles à la lettre. C’est de la pitié telle qu’il reconnaît le respect qu’il lui doit, mais ne peut s’empêcher de sourire en la voyant, d’un sourire mauvais complémenté d’un rire interne. « Bravo, Jan », se dit-il, « maintenant tu ne pourras plus jamais la prendre au sérieux. »
Liberty lève la tête de ses dossiers – lisait-elle vraiment ? Jan paierait cher pour voir ce que contiennent réellement ces documents. De son air de professeure qui se veut sévère face à un collégien, elle dit lentement :
« Nous avons analysé la meilleure punition quant à vous. La voici. »
« Nous ? », se demande Jan, mais sa pensée est coupée par une sensation désagréable autour de son genou.
Il baisse la tête mais ne voit rien de particulier. Il sent pourtant quelque chose… Comme si un objet entourait le juste dessous de son genou. Immédiatement, il touche ce qui le dérange, et sent à un contact solide une légère vibration. Liberty, à ce moment-là, continue.
« À la moindre action violente de votre part, quelle qu’elle soit, ce bracelet enverra dans votre corps entier une décharge électrique. À partir de la troisième décharge électrique, vous serez renvoyé dans ce bureau et votre punition sera largement plus définitive. »
Jan la regarde un instant, puis inspecte de nouveau sa jambe. Il serre le tissu d’un pantalon et aperçoit un bracelet ; oui, cela correspond à ce que Liberty a décrit, et ce qu’il a ressenti. Voilà un bien puissant bracelet pour quelque chose qui apparaît de nulle part, une fois encore, mais Jan ne se pose pas tant de questions. Il n’a que trop conscience que le programme peut faire bien ce qu’il veut de lui et de tout ce qui l’entoure.

Rien.
Jan ne ressent rien.
Il n’a pas la moindre réaction.
Il se redresse lentement et regarde vers Liberty, mais plus probablement quelque part derrière-elle.
Il accepte la situation. Il n’a rien à redire. Il n’est pas satisfait ni dégoûté. Il s’en moque.
Il regarde, cette fois-ci attentivement, Liberty. Elle reste immobile et semble attendre quelque chose. Elle est probablement programmée pour s’attendre à obtenir une réaction de la part de son interlocuteur ; mais Jan n’a rien à répondre. Il n’a pas envie de répondre. Il n’a pas envie de réfléchir. Il sait que souhaiter se rebeller serait inutile. Liberty n’a pas l’intelligence pour comprendre.
Il observe la pièce autour de lui, et fait deux pas en avant. Non, le bracelet ne le dérange pas pour marcher. Bien. La punition est bien douce ; après tout, son crime n’en était pas tant. Mais soit. De toute manière, il aurait été bien obligé de cacher les cicatrices sur ses jambes, et n’est pas un grand adepte de shorts ou de jupettes.
Il soupire doucement.
« Ok. »
Voilà tout ce qu’il dit.
« Maintenant, fous moi la paix. »
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Message par Liberty Jeu 9 Mar - 20:20


You're never alone.
feat. Jan Lyons
Liberty reste un long moment silencieuse, semblant attendre une autre réponse de toi - quelque chose de plus.
Face à ton silence, elle se lève et te regarde une dernière fois de haut en bas.
D'un ton sévère, elle dit :
« Voilà tout, M. Lyons. Nous vous demanderons à l'avenir d'accorder plus d'importance aux règles. »
La pièce autour de toi disparaît, remplacée par ta chambre. Tu es de retour à ta position initiale.
Liberty n'est plus là.
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Message par Jan Lyons Sam 25 Mar - 21:45


You're never alone.
FT. LIBERTY
[Appartement 1] You're never alone. (Solo) 1478992321-grgreergergrg

Jan est assis sur son lit. Il est de retour dans son appartement, et c’est comme s’il n’en avait jamais bougé.
Il croirait presque que ce qui vient de lui arriver n’était qu’un rêve, une hallucination même, si ce n’était pour cette légère sensation autour de son genou.
Sans une pensée, sans un mot, et presque sans avoir encore respiré, il laisse lentement glisser sa main contre sa jambe, comme une caresse, avant de sentir contre ses doigts, sous le tissu de son pantalon, le bracelet apparu quelques secondes auparavant. Il baisse la tête mais pas assez pour regarder en sa direction – il fixe sans savoir ce qu’il fixe, comme s’il était aveugle – puis du bout de ses doigts, trace son contour.
Une fois qu’il s’est assez approprié le toucher de l’anneau, il laisse glisser sa main plus bas, tentant d’en toucher le dessous, mais il est impossible d’accéder à sa peau ; le bracelet est juste assez serré. Vraiment, sa taille est parfaite.
L’esprit et le regard toujours aussi vides, Jan laisse tomber son bras de côté, puis se lève maladroitement. Il fait quelques pas en avant tel un enfant apprenant à marcher ; et il sent le bracelet lors des mouvements de sa jambe, mais ce n’est pas ce qui l’empêche d’avancer correctement.
Le pas lourd et lent, il avance sans savoir où il va, et comme s’il portait le poids du monde sur les épaules. Arrivé auprès d’un mur, il le longe, et se dirige inconsciemment vers sa salle de bain.
En deux pas il accède à son lavabo. Il s’appuie lourdement contre son rebord, et reste un moment immobile.
« … »
S’il est parfaitement immuable, tel une statue de pierre, il mène un grand combat en lui ; un combat des plus difficiles, un combat qu’il hait mener. Comment le décrire ?
Ses pensées sont absentes, mais ne le sont pas. Silencieuses, en réalité, elles le frappent plus violemment que lorsqu’elles sont bruyantes. En son esprit, Jan peut sentir une sorte de va-et-vient, comme si un match de tennis faisait traverser à une balle emplie de haine son cerveau.
Jan se concentre sur la balle. Sans être capable de poser de mots ou de sons sur ce qu’il ressent, et ce qu’il fait, sans bouger d’un millimètre ou montrer d’expression faciale, il concentre tout son corps et toute son âme sur cette balle. Plus il se concentre sur elle, plus elle ralentit ; et il sait qu’une fois qu’elle se sera arrêtée, elle s’ouvrira.
Il reste immobile un temps indéterminé encore – peut-être deux minutes, peut-être une heure – avant de soudainement serrer les mains contre le rebord qu’elles tiennent, et respirer si fort si soudainement, qu’on le percevrait presque comme un cri.
« Jan jan jan jan jan jan
monsieur Lyons
savez-vous que »

Il serre les paupières, et ses sourcils s’arquent en tous sens, comme pris de spasmes, et incapables de respecter une unique émotion.
« Hey, Jan, je
ha
aux règles
Hey Jan, je
jan jan jan jan jan
les petites marionettes
ainsi font
jan
Jan
Jan !
quoi
quoi quoi quoi
Hey Jan je
quoi
Hey Jan je
quoi
je
Hey Jan
non
Jan Hey Jan je
Jan
???????
jan
je
jejejejeje »

Jan inspire fortement, lentement. Il expire identiquement, soufflant.
Il regarde ses mains alors qu’il les déplace enfin pour ouvrir le robinet. Elles tremblent. Il tremble.
Son corps entier tremble.
Il passe ses mains sous l’eau, et ne fait rien d’autre. Il laisse simplement l’eau couler sur ses mains, alors que ses pensées peu à peu se taisent de nouveau.
« Hey Jan »
Une minute, ou une heure plus tard, il éteint l’eau. Il fixe quelques instants ses mains mouillées, puis les sèche lentement, maladroitement contre son torse, sans changer la direction de son regard, devenant rapidement une fois encore aveugle.
Il fait deux lents pas vers la sortie de sa salle de bain, s’arrête une seconde – puis un pas encore, puis il court, il court jusqu’à son lit sur lequel il le jette.
Il se jette sur son lit et attrape violemment ses draps, serrant les poings comme s’il voulait les détruire. D’un violent coup de tête il atterrit contre son coussin, qu’il mord.
Il reste dans cette position une minute, ou une heure.
Puis se lève.
Jan s’étire, et soupire doucement.
D’un pas normal, son pas habituel, il se dirige vers la porte de son appartement, et sort, son habituel sourire charmeur aux lèvres.
« Hey Jan je
Hey Jan je
Hey J
La journée n’est pas finie. »
, pense-t-il. Pourquoi n’irait-il pas au centre commercial, aujourd’hui ? Il ne l’a encore jamais visité.
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Âge: 17 ans
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