[Appartement 1] Point d'exclamation [ft. Jan Lyons]
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[Appartement 1] Point d'exclamation [ft. Jan Lyons]
Point d'exclamation
feat. Jan Lyons (enfin)
feat. Jan Lyons (enfin)
C’est flou, tout est flou. Tous ses sentiments sont flous. Peut-être est-ce bien pour ça qu’il est incapable de prendre une bonne décision.
Sa vision l’est aussi légèrement quand il observe les environs, près de sa – ah, leur – résidence. Il est fatigué. Il aimerait dire à son ami qu’il est lourd.
Puis qu’il n’est pas son ami.
Ce serait mal venu, pourtant, quand il semble faire de plus en plus d’efforts pour marcher par lui-même, malgré le poids qu’il ne peut s’empêcher d’être. Akiro se demande si lui remarque que les résidences sont dans un état lamentable, qu’elles viennent d’être vandalisées – il se demande dans quel état il est vraiment.
Parce que ce n’est pas en ne disant rien qu’on se fait comprendre.
Le blond aurait plus à en apprendre que lui.
Il l’entend pousser un petit râle en montant les escaliers. Lui pince les lèvres, il jouera au jeu du silence lui aussi, tant qu’il peut.
Pourtant en arrivant devant la porte de chez M. Lyons, qui a heureusement la chance de vivre au premier étage, il est bien obligé de lui adresser la parole.
« Ta clé. »
Assez sommaire – et cela semble suffire, car d’un geste relativement brusque, le jeune homme en question sort sa clé de sa poche et la tend en avant, bien que ni vraiment vers le rouquin, ni vers la serrure. Akiro l’attrape tout de même, et déverrouille la porte lui-même.
Un pas à l’intérieur, et le poids se laisse complètement tomber en avant. Lui se trouve obligé de suivre, plus par surprise qu’autre-chose, et il tombe à genoux à côté de celui qui s’est étalé par terre.
…
« Ça va ? »
S’il a généralement du mal à s’exprimer, il n’a jamais eu l’impression de devoir mettre autant d’efforts dans une simple question de ce type.
De toute façon l’autre ne lui répond pas.
« Ça va ? »
Il le répète un peu plus fort, ses sourcils un peu plus froncés. Il est toujours aussi énervé – et rien que le fait de penser à sa propre colère le rend un peu plus malade encore. Supposant qu’il ne recevra de toute manière pas de réponse, il se relève et retire la corde autour de son cou…
… Voilà une bien atroce métaphore…
Et il la pose tout en haut d’une étagère. Il suppose que ça suffira pour l’instant.
Il jette un rapide coup d’œil autour de l’appartement.
Quel bazar.
Il a dû se tromper d’adresse.
Ça expliquerait pourquoi c’est en vain qu’il essaie de parler à Jan depuis leur arrivée…
« Non. »
…
C’est une fenêtre qu’il regarde fixement. Il se pose des questions sur le bazar à l’extérieur…
Le bazar à l’intérieur…
…
« Alors pourquoi est-ce que tu ne me le dis pas ?! »
Il est bien enfantin de taper du pied, mais il ne l’a jamais fait dans le temps. S’il ne comprend pas sa colère, il la justifiera bien un jour.
Il justifiera aussi du sarcasme d’être celui qui ne disait rien.
Sa vision l’est aussi légèrement quand il observe les environs, près de sa – ah, leur – résidence. Il est fatigué. Il aimerait dire à son ami qu’il est lourd.
Puis qu’il n’est pas son ami.
Ce serait mal venu, pourtant, quand il semble faire de plus en plus d’efforts pour marcher par lui-même, malgré le poids qu’il ne peut s’empêcher d’être. Akiro se demande si lui remarque que les résidences sont dans un état lamentable, qu’elles viennent d’être vandalisées – il se demande dans quel état il est vraiment.
Parce que ce n’est pas en ne disant rien qu’on se fait comprendre.
Le blond aurait plus à en apprendre que lui.
Il l’entend pousser un petit râle en montant les escaliers. Lui pince les lèvres, il jouera au jeu du silence lui aussi, tant qu’il peut.
Pourtant en arrivant devant la porte de chez M. Lyons, qui a heureusement la chance de vivre au premier étage, il est bien obligé de lui adresser la parole.
« Ta clé. »
Assez sommaire – et cela semble suffire, car d’un geste relativement brusque, le jeune homme en question sort sa clé de sa poche et la tend en avant, bien que ni vraiment vers le rouquin, ni vers la serrure. Akiro l’attrape tout de même, et déverrouille la porte lui-même.
Un pas à l’intérieur, et le poids se laisse complètement tomber en avant. Lui se trouve obligé de suivre, plus par surprise qu’autre-chose, et il tombe à genoux à côté de celui qui s’est étalé par terre.
…
« Ça va ? »
S’il a généralement du mal à s’exprimer, il n’a jamais eu l’impression de devoir mettre autant d’efforts dans une simple question de ce type.
De toute façon l’autre ne lui répond pas.
« Ça va ? »
Il le répète un peu plus fort, ses sourcils un peu plus froncés. Il est toujours aussi énervé – et rien que le fait de penser à sa propre colère le rend un peu plus malade encore. Supposant qu’il ne recevra de toute manière pas de réponse, il se relève et retire la corde autour de son cou…
… Voilà une bien atroce métaphore…
Et il la pose tout en haut d’une étagère. Il suppose que ça suffira pour l’instant.
Il jette un rapide coup d’œil autour de l’appartement.
Quel bazar.
Il a dû se tromper d’adresse.
Ça expliquerait pourquoi c’est en vain qu’il essaie de parler à Jan depuis leur arrivée…
« Non. »
…
C’est une fenêtre qu’il regarde fixement. Il se pose des questions sur le bazar à l’extérieur…
Le bazar à l’intérieur…
…
« Alors pourquoi est-ce que tu ne me le dis pas ?! »
Il est bien enfantin de taper du pied, mais il ne l’a jamais fait dans le temps. S’il ne comprend pas sa colère, il la justifiera bien un jour.
Il justifiera aussi du sarcasme d’être celui qui ne disait rien.
- Akiro Lynn
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