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[Appartement 1] Il est seul dans la pénombre de la cour. (Solo)

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Message par Jan Lyons Ven 25 Aoû - 19:48


Il est seul dans la pénombre.
FT. JAN
[Appartement 1] Il est seul dans la pénombre de la cour. (Solo) 1473614345-rppic

Il fait d’abord complètement noir, puis Jan se retrouve dans la cour de récréation de son collège. Il fait toujours aussi sombre, mais quelques lieux, proches des murs, sont illuminés par au moins un vieux lampadaire jaune. Il cligne plusieurs fois des yeux, d’abord entouré de vide, puis faisant face à un jeune rouquin qu’il connaît bien.
Il semble être en train de lui parler, et pendant quelques secondes Jan se sent complètement perdu, mais sa phrase terminée, il lui répond comme si de rien n’était, comme s’il avait tout compris, comme s’il prenait part à cette conversation depuis le début.
Aujourd’hui a lieu une de ces « réunions parents-professeurs » ; il n’est pas si tard que ça, mais l’hiver est déjà assez proche pour que le soir tombe tôt. Les enfants dont les parents sont arrivés, et, ou, restent le plus tard, sont dispatchés librement dans la cour, attendant que d’une voix exaspérée, un surveillant les appellent pour leur dire un par un que leurs parents les cherchent.
Les parents d’Akiro et le père de Jan travaillent tous les trois, mais ont tenu à se présenter à cette réunion, aussi sont-ils de ceux qui restent le plus tard – mais ils ne se mêlent pas au petit groupe d’enfants restant, parce qu’ils n’ont pas envie, et pour peut-être d’autres raisons, au fond. Ils passent le temps en discutant, comme ils le font de temps en temps ; c’est une bonne occasion d’apprécier un petit moment ensemble, puisqu’ils ne sont pas dans la même classe, et ne se retrouvent finalement pas si souvent, pour deux amis qui s’entendent bien comme ça.
Ils discutent de tout et de rien, de ces conversations qui semblent intelligentes ou intéressantes quand on n’est encore qu’un enfant. Jan se sent à l’aise, en ce moment-même ; il est rare que des gens soient aussi agréables avec qui discuter que l’est le rouquin qu’il a rencontré un peu par hasard, en fin de l’année précédente. Il apprécie sa compagnie ; et quand l’idée lui traverse l’esprit, il se dit que ce qu’il a avec Akiro est quelque chose d’important. Après tout, il n’aurait jamais pensé appeler qui que ce soit d’autre son ami.
Ils discutent donc tranquillement, quand soudain une voix l’interpelle.
« Hey, Jan ! »
Quand il ne se retourne pas durant la milliseconde qui suit, la voix, se rapprochant, l’interpelle de nouveau.
« Jaa-aaaan ! »
Il se retourne, et voit une jeune fille, qu’il connaît tout simplement parce qu’il est dans sa classe. Il la connaît, mais il se fiche bien d’elle ; elle est exactement comme tous les autres – ennuyeuse à souhait.
« … Et toi aussi, du coup ! », ajoute-t-elle, une fois à leur côté, regardant Akiro.
Jan tourne la tête vers son ami pour vérifier quelque-chose ; oui. Il semblerait bien qu’il ne la connaisse ni d’Eve, ni d’Adam. Mécontent d’avoir été coupé dans sa conversation, mais ne le montrant nullement, il retourne son regard vers la jeune fille alors qu’elle leur parle.
« On veut faire un jeu de la bouteille vers le préau avec les autres, mais il nous manque des gens. Venez jouer avec nous ! »
Il ne peut pas s’empêcher de la regarder un peu de travers. Un jeu de la bouteille ? On ne dit pas jouer à la bouteille, en plus ?
Il entend un « gasp » à côté de lui. Il jette un coup d’œil à Akiro, par réflexe ; vraiment ? À ce point ?
« Euh, désolé, mais je suis pas très intéressé par le jeu de la bouteille. », répond-t-il ; ce sur quoi elle ouvre la bouche, le regarde avec un air surpris, puis produit un sourire qui ressemble plus à une grimace, et lui rétorque :
« Nan mais, t’as pas le choix en fait ! »
Et rapidement, elle l’attrape par le bras, et le tire de force dans la direction où elle veut aller.
« Eeeh ! »
Jan essaie de se retirer de son emprise, mais n’y arrive pas, et laisse rapidement tomber. Qu’est-ce qu’il pourrait faire ? La tuer ? Il aimerait bien, mais ce n’est pas trop possible. Il peut entendre le bruit des pas d’Akiro, derrière lui, qui a d’abord hésité, puis s’est décidé à les suivre. Il remue la tête, désespérément. Avec ces gamins, c’est toujours comme ça ; et il ne voit pas comment il pourrait possiblement se sortir de cette situation. On dirait qu’un jeu de la bouteille ce sera.
Se faisant toujours tirer par le bras, il arrive bientôt près du fameux préau, où un groupe d’autres gamins sont assis en cercle pile entre la pénombre et la lumière, semblant attendre que les choses se fassent pour eux.
« C’est bon, j’en ai trouvééé !, la jeune-fille s’écrie-t-elle sur un ton enjoué.
Trouvé quoi ? Du gibier ? Jan retire subitement, voire un peu trop violemment, son bras de la main de la jeune fille, et jette un regard désolé à son ami qui, lui, semble être absolument terrifié, mais il la suit pour les quelques derniers pas qui restent en silence. Il sait très bien que s’il tente de s’en aller, ils continueront à le poursuivre, le prenant pour un jeu. C’est toujours comme ça, avec ces gamins ; tu leur obéis, ou la seule solution est de tous les décimer.
« Chut, dit-l’un d’entre eux. On a pas le droit. »
« Alors pourquoi vous le faites ???, se demande-t-il, avant d’aussi se dire, et pourquoi un jeu aussi stupide est-il interdit ? »
Ainsi, ils se retrouvent assis dans le cercle de gamins et gamines qu’il connaît tous au moins de vue ; la majorité semblent aussi connaître Akiro, mais il ne sait pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose. Il s’est retrouvé forcé à s’assoir aléatoirement, aussi n’est-il même pas près de son ami pour pouvoir lui parler.
Il soupire. C’est déprimant. Il regarde cette bouteille, et elle tourne, et les autres gamins poussent des cris puis se répètent de se taire, et ils se posent des bisous sur la bouche, et ils ont tous l’air tout content, ou de s’amuser en tous cas. Au moins, ce n’est pas encore tombé sur lui ; et honnêtement, si ça tombe sur lui, il ne sait pas s’il ne va pas opter pour la décimation.
Les tours se font dans le sens des aiguilles d’une montre. C’est parti dans le « mauvais », ou « bon » sens, aussi a-t-il encore un peu de temps devant lui avant de prétendre avoir une soudaine gastro-entérite.
Mais soudain vient le tour d’Akiro. Il n’y avait qu’à moitié pensé ; et quand il entend « Allez, Akiwo, à toi » il sent soudain un frisson parcourir son corps entier.
Il cherche son regard, mais lui semble éviter les regards de tout le monde. Il ne sait pas pourquoi, mais il n’a pas envie qu’il tourne cette bouteille. Il a envie que quoi que ce soit arrive qui fasse qu’il n’ait pas à tourner la bouteille.
Et c’est peut-être parce qu’il a pitié de son ami qui, il le sait, n’a pas du tout envie de participer à ce jeu. Mais il a l’impression qu’il y a quelque chose d’autre. Mais ça ne doit être que ça.
Et le temps semble passer au ralenti quand, forcé par les autres, Akiro, d’une main hésitante, prend la vieille bouteille de Coca en verre au milieu du cercle, et se prépare à la faire tourner. Jan jette un regard alentour, le posant sur chaque gamin, un par un, et il ne peut pas s’empêcher de prier pour que la bouteille se casse par quelconque action divine et ne désigne personne.
Il regarde le rouquin faire, et quand il donne le coup qui fait rapidement pivoter la bouteille, il ferme les yeux. Il les ferme fort, priant pour que ça s’arrête, et il ne sait pas pourquoi, et c’est sûrement par pitié pour son ami, qui, il le sait, ne veut pas jouer.
Il y a un court silence, soudain, et il rouvre les yeux ; et il regarde immédiatement le centre du cercle, et voit le goulot directement pointé vers lui.
« Ah, ouf… »

« Attends, non ! Nonnonnonnonnon- »
Il lève la tête et regarde son ami droit dans les yeux. Il n’arrive pas à lire son regard. Il n’arrive pas à lire ses propres pensées. Il se rend confus, vraiment ; rien de ce qu’il ne ressent n’a de sens.
Il entend les autres parler, mais il ne les entend pas vraiment. Le temps allait au ralenti, mais maintenant, il s’est arrêté. Pourquoi est-ce que l’espace d’un instant, il s’est dit « Ah, ouf » ? Ce n’est pas ce qu’il veut. Ça va pas du tout. Il ne va pas-
« Charlooootte ! Tes parents te cherchent ! »
Et c’est la panique générale, et tous les gamins se lèvent et se dispersent, partant en courant très loin, ou se cachant, en riant tout bas ou poussant des « hiii » qui ne ressemblent même pas à des cris. Sans trop réfléchir, Jan se lève aussi, et par réflexe, s’en va ; pas que ça ne l’arrange pas. Une fois encore, Akiro hésite, puis le suit ; pas que ça ne l’arrange pas.
Enfin, ils atteignent un coin éloigné de la cour, derrière un mur, où personne d’autre ne semble être allé, bien qu’ils n’aient pas fait exprès de s’isoler – à vrai dire, lui n’y a pas vraiment réfléchi. Un de ces lampadaires jaunâtres, au loin, éclaire assez bien, mais il y a quelque chose d’impressionnant à la pénombre dans laquelle peut se trouver cette cour. Il n’avait jamais pensé à la voir ainsi.
Ils sont un peu essoufflés, tous les deux, parce que comme des abrutis, ils ont couru pour se mettre à l’abri, suivant les gestes des autres sans même y penser. Reprenant rapidement leur respiration, ils restent face l’un à l’autre, silencieusement.
Il ne sait pas quoi dire. Il ne sait pas quoi penser.
Mais au moins, c’est fini. Et quelque part, son vœu a été exaucé ; bien que son ami ait fait tourner la bouteille, ça n’a pas eu la moindre incidence. À présent, ils peuvent oublier que c’est arrivé, et reprendre leurs discussions comme si de rien n’était.
Mais il reste parfaitement silencieux, et regarde fixement Akiro. Il ne sait pas comment il se sent. Gêné ? Désolé ? Confus ? Il a l’impression qu’encore une fois, tout va au ralenti, et qu’il faudrait qu’une quelconque action divine le débarrasse de cette situation afin qu’il puisse vivre sa vie derrière, comme si de rien n’était.
Akiro s’approche de lui. Lui ne bouge pas. Il le laisse faire.
Il n’arrive même pas à aligner correctement ses pensées. Il ne sait même pas pourquoi il se sent comme ça – il pourrait juste en rire, il voit facilement comment il pourrait en rire, et vivre avec la gêne de la situation, et continuer à vivre sa vie sans problèmes, et il sait même qu’Akiro aussi peut faire ça, mais non. Il a l’impression que quelque chose ne va pas comme il le faut et il ne peut pas mettre de mots dessus.
Akiro approche son visage du sien. Et il dépose un baiser sur ses lèvres.
Son cœur bondit d’un coup dans sa poitrine. Il a- il est- quoi ? Une pensée plus forte que les autres, et plus violente, d’une manière inexplicable, lui crie quelque chose d’incompréhensible, qui ressemble à un grand « NON » qui en tourbillonnant jetterait autour de lui un nombre incalculable d’autres pensées négatives, et insultes, et cris, et sentiments.
Mais elle passe rapidement, comme une étoile filante, et très vite, elle a complètement disparu.
Jan ne sait pas quoi dire. Il ne sait pas quoi penser. Il ne sait pas quoi ressentir. Il regarde son ami et constate malgré la pénombre que son visage est entièrement rouge, et à ce moment-là, il peut sentir le rouge sur ses propres joues. Il se tient absolument immobile, et le fixe.
Il attendait ça. C’était comme si logiquement, ça devait arriver. Comme si c’était obligé.
Mais en même temps, il ne s’y attendait pas. Il n’aurait jamais pu visualiser une chose pareille. Il voulait l’éviter.
Il sait pertinemment que ça ne fait que quelques secondes qu’ils sont immobiles, ainsi, face l’un de l’autre, rouges comme des tomates, mais il a l’impression que ça fait une éternité. Il se sent immobile, et à la fois capable de bouger ; il lui semble qu’il ne peut rien, et à la fois, il lui semble qu’il peut faire ce qu’il veut.
Et rien ne se passe plus dans sa tête. Plus rien ne traverse son esprit. Et il a l’impression de disparaître, mais pourtant il s’approche à son tour d’Akiro, qui avait fait un pas en arrière.
Il veut ça.
Il se sent rougir comme si son corps réagissait en dehors de lui. Il approche son visage de celui du rouquin, et il, et il ne sait pas, et il s’en moque, et il a l’impression qu’il ne peut pas faire autrement, et il en a envie, et il l’entoure de ses bras, et à son tour, il l’embrasse.
Il ne sait pas pourquoi c’est bien, comme ça. L’espace d’un instant, il visualise deux collégiens, debout, tous seuls, dans une cour de nuit, qui s’embrassent, comme ça, pour rien, mais l’image s’en va bientôt, et il n’y a plus que la réalité, et Akiro dans ses bras, le visage contre le sien. Et il l’embrasse, encore et encore, il dépose des baisers sur ses lèvres, et c’est comme si ça ne pouvait jamais s’arrêter, et il croit qu’il est content, mais en même temps, il ne ressent rien, ou alors c’est qu’il ne sait pas ce qu’il ressent, mais d’un coup, au loin, il entend :
« Akiwooo ? »
Soudain, c’est comme un retour à la réalité, et ils s’éloignent l’un de l’autre, et ils se regardent dans les yeux d’un air hagard, comme s’ils ne comprenaient pas ce qui venait de se passer.
« Akiwo Lynn ? », répète fort la voix adulte, qui se rapproche, mais qui n’est toujours pas à portée de vue, venant de derrière le mur.
Jan est seul dans la pénombre de la cour. Puis Akiro est là, et le regarde de son air hagard, le rouge toujours aux joues. En inspectant bien ses yeux, le blondinet se dit qu’il a l’air content, bizarrement, peut-être, en plus de terriblement confus, lui aussi, sûrement. Puis il n’est plus là. Puis il est là, mais il s’en va, suivant le surveillant qui lui a dit « Tes parents t’attendent ! » d’un ton inquisiteur, mais innocent, oh, si innocent.
Jan est seul dans la pénombre de la cour. « Akiro va partir. » Il fixe droit devant lui, et ne sait plus quoi faire. Puis il est dans la voiture avec son père, et son père lui parle, mais lui ne prononce pas un mot. Puis il est seul dans la pénombre de la cour. « Akiro va partir pour toujours. » Puis il est dans la voiture avec son père, et tous deux sont silencieux.
Et comme si rien ne s’était passé entre temps, il est dans sa chambre, et il est en colère, et il ne sait pas ce qu’il ressent, mais c’est quelque chose de violent, et il donne des coups à tout ce qui passe devant lui, et il crierait, mais soudainement, ça s’arrête, et il ne ressent plus rien. Il est surpris que ça s’arrête aussi vite, et se sentant bête, se sentant seul, il va se coucher.
Il éteint la lumière, et il est seul dans la pénombre. Il reste d’abord immobile, silencieux, et il fixe le plafond, le vide de ses pensées seul l’entourant.
« Akiro va partir pour toujours. »
Pour la première fois depuis longtemps, il pleure. Il pleure de plus en plus fort, il pleure la bouche ouverte, il sanglote bruyamment, il ne peut rien y faire. Il se sent si horrible, et il ne peut plus s’arrêter, et ça fait tellement mal, et

Jan se réveille en sursaut. Il se sent perdu, d’autant plus que ses joues sont sèches de toutes larmes, et qu’il avait fortement l’impression d’être en train de pleurer.
Il se redresse d’un coup sur son lit, et cligne plusieurs fois des yeux en regardant droit devant lui, pour s’habituer à la vue de son appartement – celui de cette ville, qui n’a pas sa chambre dans laquelle il était il y a… une minute ?
Il reste immobile, assis sur son lit, ses deux mains autour de lui pour se soutenir, le temps de calmer ses pensées et les remettre en ordre.
Il reste ainsi quelques minutes, avant d’enfin pouvoir mettre des mots sur ce qui traverse son esprit.
Pourquoi s’est-il souvenu de ça, soudainement ? Et, et, ou, comment avait-il pu l’oublier ? Et qu’est-ce que ça veut dire ? Et qu’est-ce que ça fait ?
Se retenant de se perdre dans un tourbillon de questions sans réponses, il se lève, et se dirige dans sa cuisine pour se préparer un petit déjeuner. Il prendrait habituellement sa douche, d’abord, mais il a l’impression qu’il ne tiendra pas s’il ne fait pas quelque chose de ses mains. Il est plus confus qu’il ne l’a été depuis des années, et se voit obligé d’accepter qu’il vient de se faire battre par ce rêve… par ce souvenir.
Il s’assoit à sa table, mais ne mange pas. Il tient sa tête entre ses mains, et les yeux ouverts, mais ne regardant pas devant lui, il y repense.
Il peut s’en souvenir comme si c’était hier, maintenant. Le petit Jan et le petit Akiro tous seuls dans une grande cour qui s’embrassent sans raison. Comme il se sentait forcé à l’embrasser. Comme il en avait envie. Ce besoin qu’il ressentait de le tenir contre lui, d’un coup, comme ça, sans que rien ne se soit passé, sans que rien n’ait pu l’indiquer !
Un frisson parcourt son corps tout entier. Il remue la tête, et ferme les yeux.
C’est pas possible. C’est faux. D’un manière ou d’une autre, c’est faux.
C’est ridicule. Ce n’était pas lui.
Après tout, ce n’est pas la première fois qu’il se dit que le Jan qu’il était petit n’est pas le même que celui de maintenant ; et ce, pas d’une manière ridicule comme beaucoup le disent, « parce qu’ils ont grandi maintenant ils ne sont plus la même personne », mais plutôt qu’il a l’impression qu’il est quelqu’un de tout nouveau, qui a été glissé dans le corps de quelqu’un qui existait déjà avant, et qui a pris ses souvenirs au passage.
S’il s’est souvenu de quelque chose comme ça maintenant, c’est sûrement à cause de l’attitude d’Akiro récemment, enfin, attitude ; il n’est pas sorti de chez lui depuis déjà trop longtemps, et il ne donne pas la moindre nouvelle. C’est normal, de s’inquiéter. C’est normal, de penser à lui plus que d’habitude. C’est son ami, après tout -
Il redresse la tête. Ah, non. Jan petit, et lui, ne sont pas la même personne.
Mais il ne peut pas s’empêcher d’apprécier le rouquin. Après tout, il ne devrait pas voir ça comme quelque chose de mal, d’enfin avoir quelqu’un dont il ne se moque pas complètement.
« Mais c’est tant pis pour lui »
Il attrape son bol de céréales d’une main, et sa cuillère d’une autre. Et… … … Jan a oublié son rêve.
Jan a appris « déni ».

Le lendemain, et les jours qui suivirent, Akiro et Jan passèrent le temps ensemble, comme d’habitude, et comme si de rien n’était.
Mais cela ne dura pas si longtemps, puisque bientôt, Akiro partit pour toujours.
Jan Lyons
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Âge: 17 ans
Origine(s): Anglais/Français
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Jan Lyons
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